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L’invité : Martin Aurell, professeur d’histoire médiévale à l’université de Poitiers
Le livre : Excalibur, Durendal, Joyeuse. La force de l’épée, Paris, PUF, 2021.
La discussion :
- La point de départ du livre, un article devenu livre (1:00)
- Un corpus d’épées dans les textes, dans les images, et issu de l’archéologie (2:00)
- Les savoirs sur l’épée renouvelés par l’archéologie expérimentale (4:30)
- Les différences entre épées antiques, du haut Moyen âge, et du Moyen âge central (7:00), en lien avec des évolutions de la société et de la guerre (8:00)
- Le coût élevé des épées et leur valeur sociale ainsi que familiale (10:20)
- Être enterré avec son épée, une pratique qui décline au Moyen âge central (11:50)
- Une tension et des différences entre récits d’origine germanique, valorisant la figure du forgeron, et littérature en langue romane (13:50)
- La christianisation de l’épée au Moyen âge central (16:45)
- Des épées en forme de croix, mises en scène comme telles dans des récits (18:50)
- Le rapport exceptionnel entre Roland et son épée Durandal (21:30)
- Épées incassables, épées fragiles (23:05)
- L’association de l’eau et de l’épée (25:20)
- L’épée masculine, prolongement phallique ? (27:00)
- L’importance d’Excalibur (30:30)
- L’épée comme preuve de l’ancienneté de sa famille : Jean de Warenne en 1279 (33:20)
- Le déclin de l’épée à la fin du Moyen âge (35:20)
- La place de l’épée médiévale dans la culture contemporaine (38:00)
Le conseil de lecture : Georges Duby, Guillaume le maréchal, le meilleur chevalier du monde
Voir également : Excalibur ; la christianisation des Vikings ; Tolkien