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L’histoire n’appartient pas qu’aux historiennes et aux historiens : la série d’émissions #HistoireAutrement fait porter le regard sur des pratiques non académiques de l’histoire.
Les invité-e-s : Isabelle Heullant-Donat, professeure d’histoire médiévale à l’université de Reims ; Olivier Lambert, producteur (Lumento)
Le thème : le webdocumentaire Le cloître et la prison issu du programme de recherche Enfermements
La discussion :
- Le choix d’un webdocumentaire pour prolonger un projet de recherche (1:00)
- Le lien entre univers monastique et carcéral, à travers le site de Clairvaux en particulier (2:30)
- Du côté de la production, l’intérêt pour l’histoire et pour les projets interactifs (9:30)
- Le webdocumentaire, un type de projet non directif, qui rompt avec les habitudes des historiens et des historiennes (13:45)
- Les atouts du webdoc par rapport à d’autres supports (BD, documentaire classique…) (18:00)
- La pérennité d’un support numérique (20:30)
- On n’écrit pas un webdoc comme on écrit un livre (26:00), et les usagers en font des usages variés (31:00)
- Les vertus du « tournant spatial » des sciences humaines (36:15)
- Un travail inscrit dans la durée (40:00)
- Les financements et soutiens du projet (44:45)
- Les incertitudes de la réception d’un tel projet, dans le champ académique (50:00) et en ligne (55:00)
J’ai écouté l’émission avec beaucoup d’attention et d’intérêt. La visite que j’avais effectuée à Clairvaux en 2019 m’avait alors beaucoup impressionné, notamment parce que l’univers carcéral du XIXème s. évoqué par la conférencière devenait tout à coup très concret. Et l’on ne pouvait pas s’empêcher de s’interroger sur les possibles évolutions du siècle suivant, surtout en sachant précisément que la prison était toujours en fonction sur le site.
Changement de sujet sans transition.
Selon moi, le moyen le plus sûr pour conserver au moins une trace de tout site web, est de s’assurer auprès de la Bibliothèque nationale de France, que le site a bien été pris en compte au titre du dépôt légal. Normalement, il me semble que cela se fait automatiquement pour tous les sites du domaine .fr mais l’on peut certainement s’en assurer auprès du service concerné. Si cela a été fait, reste à savoir à quelle profondeur: peut-on “rejouer” le web documentaire dans son ensemble ou seule la première couche a été captée? quid de la fonctionnalité des liens hypertextes… Et à ce moment là, on retombe dans une problématique que connaissent bien ceux qui tentent de préserver les jeux vidéo…
Dl94, Archiviste.