197. L’histoire autrement (2) : un magazine télévisé, avec Patrick Boucheron et Tamara Erde

L’histoire n’appartient pas qu’aux historiennes et aux historiens : la série d’émissions #HistoireAutrement fait porter le regard sur des pratiques non académiques de l’histoire.

Les invité-e-s : Patrick Boucheron, professeur au Collège de France ; Tamara Erde, réalisatrice

Le thème : L’émission hebdomadaire d’Arte Faire l’histoire

La discussion :

  • La conception d’une émission qui se veut collective et ouverte (1:15)
  • Le parcours de la réalisatrice Tamara Erde et son rapport à l’histoire (3:30)
  • Comment faire une émission qui ne soit pas un cours d’histoire ? (4:45)
  • Pourquoi une histoire racontée par les objets ? (7:15)
  • Le choix des objets, qui se prête à des usages visuels pour les réalisateurs et réalisatrices (11:10)
  • Des objets qui permettent également de traverser différentes périodes, avec leurs usages postérieurs (12:20)
  • L’habillage visuel de l’émission, qui est assez ludique, ne prenant pas tout au sérieux, afin de rendre accessible l’histoire (16:00)
  • Un des compromis dans les choix de l’émission : ne pas commenter en tant que documents certaines images diffusées (19:00)
  • Combien de temps faut-il pour préparer un épisode ? (22:30)
  • Le coût de certaines archives qui est une contrainte (26:00)
  • Un vaste champ géographique et temporel (28:30)
  • Un magazine qui se distingue de l’offre d’histoire à la télévision (31:10)
  • Le problème de l’incarnation et du corps devant une caméra (34:00)
  • La difficulté à combler l’écart, en France, entre Arte et Franck Ferrand (36:00)
  • La place donnée aux historiennes et historiens d’Allemagne et d’autres pays (39:00)
  • Le positionnement par rapport à Youtube, et l’intégration de Manon Bril dans l’émission (42:00)

195. L’histoire autrement (1) : la vulgarisation vidéo, avec Quentin Censier et Antoine Resche

L’histoire n’appartient pas qu’aux historiennes et aux historiens : la série d’émissions #HistoireAutrement fait porter le regard sur des pratiques non académiques de l’histoire.

Les invités : Antoine Resche, auteur du site et de la chaîne Histony ; Quentin Censier, auteur de la chaîne Sur le champ

Le thème : la vulgarisation vidéo sur internet (le « youtubing » historique)

Un grand merci à Prem Carriou pour les informations transmises tirées de sa thèse en cours.

La discussion :

  • Comment définir l’activité dite de « youtubeur historique », ou plutôt de vulgarisateur ? (2:00)
  • Le rapport entretenu avec la plateforme Youtube (3:00)
  • Présentation de la chaîne Histony et de ses choix de vidéos longues (6:30)
  • Présentation de la chaîne Sur le champ et de ses choix de mise en scène dialoguée (10:00)
  • Les défis techniques liés à la réalisation de ces vidéos (16:00)
  • L’imbrication des enjeux techniques et des questions de fond (18:15)
  • Temps de préparation, rythmes de diffusion, durée des épisodes… le rapport au temps des vidéastes, et la place du travail informel (21:00)
  • Quel modèle économique pour les vidéos de vulgarisation ? Comment concilier gratuité et rémunération ? Quelles incidences sur le contenu et le rythme de publication ? (25:30)
  • Les différentes communautés autour des vidéastes : entourage, autres vidéastes, publics… (32:30)
  • La question de la modération des commentaires, des discours de haine ou de paranoïa (34:10)
  • Quelle légitimité derrière la diffusion de ces connaissances ? (38:00)
  • Quelle efficacité, qu’est-ce qu’on arrive à transmettre ? Que font les gens de ces contenus ? (42:30)
  • « Secouer » son public pour ne pas être récupéré ou étiqueté (48:00)
  • Le profil des « youtubeurs » en histoire : autodidacte, masculin… (50:00)
  • Le paysage du « youtubing historique » francophone (54:15) et sa structuration à travers notamment le « label Hérodote » (57:00)
  • Youtube, lieu de combats et de conflits politiques ? (59:30)
  • Les limites de l’humour comme procédé de vulgarisation (1:03:00)
  • La place de la vidéo de vulgarisation dans le paysage audiovisuel, et face à la télévision en particulier (1:06:00)
  • Le meilleur souvenir en tant que vidéaste : en interaction avec l’histoire savante (1:09:00)