270. Le procès d’Andrew Mellon et du capitalisme, avec Romain Huret

L’invité: Romain Huret, directeur d’études à l’EHESS

Le livre: Les millions de monsieur Mellon. Le capitalisme en procès aux États-Unis 1934-1941, Paris, La découverte, 2023.

La discussion:

  • Introduction (00:00)
  • Qui était Andrew Mellon, et pourquoi s’intéresser à son procès ? (1:00)
  • Une histoire oubliée… Sauf pour les conservateurs (4:30)
  • Le choix de travailler la période du New Deal après des travaux sur la seconde partie du XXe siècle (6:00)
  • Les archives quasi disparues (7:30)
  • La juridiction administrative qui juge Mellon (9:00)
  • Les EU en crise dans les années 1930 (11:20)
  • Un procès politique, manifestant plusieurs dimensions des conflits autour du New Deal (13:50)
  • La façon dont les enjeux techniques de la fiscalité sont traduits dans l’arène médiatique, par l’avocat Robert Jackson notamment (19:15)
  • La mise au jour de l’entre-soi des capitalistes (25:20)
  • Un discours hostile au monde des affaires qui renoue avec les dénonciations des journalistes muckrackers de la fin du XIXe siècle (29:20)
  • La collection d’art d’Andrew Mellon et les conditions discutables des déductions fiscales qui y sont liées (29:10)
  • Au fond, un débat sur la nature de la république étatsunienne qui renvoie aux « pères fondateurs » (35:20)
  • La fin de la procédure, avec une intervention de Roosevelt mais aussi des conséquences majeures en matière fiscale (40:12)
  • La volonté d’impôts plus bas, une continuité fondamentale chez les conservateurs du parti républicain jusqu’au XXIe siècle (45:45)
  • Des scandales contemporains en filigrane du livre (49:30)
  • Le conseil de lecture: les travaux de Katharina Pistor (52:00)

252. Fort Huachuca, une ségrégation singulière, avec Pauline Peretz

L’invitée: Pauline Peretz, MCF HDR à Paris 8, directrice adjointe de l’IHTP

Le livre: Une armée noire. Fort Huachuca, Arizona (1941-1945), Paris, Seuil, 2022.

La discussion:

  • Un parcours académique avec des sujets variés et des champs différents (1:30)
  • Les études américaines en France (3:30)
  • Se confronter à l’histoire militaire et à ses renouvellements (5:00)
  • L’origine du livre sur Fort Huachuca (7:00)
  • Ce qui fait la singularité du lieu durant la Seconde Guerre mondiale (8:50)
  • Où on en est dans les relations raciales à ce moment ? (11:00)
  • Pourquoi mobiliser ET isoler là ces troupes africaines-américaines ? (14:40)
  • Un regard racialisé porté sur ces combattants (16:15)
  • Un lieu où se déjouent pourtant les mécanismes habituels de la ségrégation (17:45)
  • À quoi ressemblait le fort Huachuca (22:00)
  • Le club des officiers, lieu clef de la ségrégation (25:00)
  • L’hôpital, où se défait en partie cette ségrégation (28:35)
  • Un fort sous le regard de journalistes et intellectuels (32:00)
  • Faire de Huachuca une plantation ? (34:15)
  • L’Arizona et ses populations face à la guerre et à ce fort (36:00)
  • La question du corps et de la sexualité dans l’enquête (38:40)
  • Utiliser cet endroit pour remettre en cause les lieux communs historiographiques (43:05)

Les conseils et références:

 

238. Chefs révolutionnaires, avec David A. Bell

L’invité : David A. Bell, professeur à l’université Princeton

Le livre : Le culte des chefs. Charisme et pouvoir à l’âge des révolutions, Paris, Fayard, 2022.

La discussion :

  • Introduction (00:00)
  • Pourquoi étudier ensemble cinq « hommes à cheval » de la fin du XVIIIe siècle ? (1:20)
  • Le paradoxe d’hommes autoritaires nés de révolutions dites démocratiques (4:45)
  • Pourquoi une conception moderne du charisme émerge-t-elle dans cette période ? (10:00)
  • Un charisme construit et véhiculé par l’imprimé (14:00)
  • En quoi les conceptions du charisme changent après 1750 ? (16:00)
  • Que rôle joue l’apparence physique dans la construction du charisme ? (19:40)
  • Le charisme entendu comme une relation entre un chef, un entourage et un public (23 :00), avant tout pour les élites lettrées ? (24:00)
  • Quel lien entre sécularisation religieuse et culte des chefs ? (26:00)
  • Un modèle de virilité caractéristique de la période (28:40)
  • Robespierre, contre-exemple de la démonstration ? (30:30)
  • La construction charismatique de Toussaint Louverture compliquée par son origine d’esclave africain (35:05)
  • Un livre qui permet d’historiciser le phénomène Trump et la politique contemporaine ? (39:20)
  • Quelle place du « grand homme » dans l’historiographie ? (43:15)

Les références citées dans l’émission :

  • Table ronde de H-Diplo sur le livre de David Bell
  • Benedict Anderson, L’imaginaire national. Réflexions sur l’origine et l’essor du nationalisme, Paris, La découverte, 2006 [1983]
  • Robert B. Palmer, The Age of the Democratic Revolution: A Political History of Europe & America, 1760-1800, Princeton, Princeton University Press, 1969.
  • Jean-Claude Monod, Qu’est-ce qu’un chef en démocratie ? Politiques du charisme, Paris, Seuil, 2012.
  • Cristina Soriano, Tides of Revolution. Information, Insurgencies, and the Crisis of Colonial Rule in Venezuela, Albuquerque, University of New Mexico Press, 2018.

Le conseil de lecture : Antoine Lilti, Figures publiques. L’invention de la célébrité, 1750-1850, Paris, Fayard, 2014

213. La fabrique du Mexique, avec Emmanuelle Perez-Tisserant et Romain Robinet

Les invité-e-s : Emmanuelle Perez-Tisserant, MCF à l’université de Toulouse ; Romain Robinet, MCF à l’université d’Angers

Le thème : bicentenaire de l’indépendance et colloque « fabrique du Mexique »

 

La discussion :

  • Les buts du colloque « la fabrique du Mexique » en lien avec un calendrier commémoratif, bicentenaire de l’indépendance et cinquième centenaire de la conquête (2:30)
  • Le complexité des commémorations et de leurs dates : 1810, 1821 ? (5:00)
  • Un parallèle indépendance grecque / indépendance mexicaine (10:00)
  • L’importance pour le Mexique des événements survenus en Espagne : occupation napoléonienne, constitution de Cadix (12:00)
  • Quelles formes commémoratives dans le Mexique contemporain ? (17:00)
  • Intermède musical : Agustin Lara, Vera Cruz (21:45)
  • Organiser un colloque au temps du coronavirus, inventer des formes d’interactivité à distance et en numérique (22:45)
  • Qui sont les « mexicanistes » et quel est leur ancrage géographique ? (28:00)
  • Une historiographie qui enjambe les coupures traditionnelles entre périodes et disciplines ? (31:00)
  • Des catégories comme « indigènes » à questionner (35:00)
  • Quels effets de la situation difficile du Mexique contemporain, du point de vue de la criminalité notamment, sur la recherche ? (37:00)
  • Intermède musical : Mexican Institute of Sound, Mexico (40:00)
  • La force des modèles narratifs issus du XIXe siècle (41:00) et réinterprétés au XXe siècle (42:00)
  • L’importance de l’identité indigène et métissée au Mexique (44:00)
  • Vers une « histoire partagée » Mexique / États-Unis ? (46:30)

Les conseils de lecture :

  • Annick lampérière, entre dieu et le roi la république
  • Jérôme baschet, défaire la tyrannie du prédent
  • Magazine Nexos « el mito de la conquista »
  • Dicta blanda politics work culture in mexico 1938

131. L’invention des plages californiennes, avec Elsa Devienne

L’invitée : Elsa Devienne, maîtresse de conférences à l’Université de Northumbria

Le livre : La ruée vers le sable, Une histoire environnementale des plages de Los Angeles au XXe siècle, Éditions de la Sorbonne, 2020.

La discussion :

  • La question des plages, devenue visible durant le confinement (1’15)
  • L’origine de cette recherche : la ségrégation des lieux de loisir ; puis la découverte des espaces spécifiques des plages de Californie du sud (5’)
  • Quelles archives pour l’histoire des plages ? (9’15) complétées par des sources privées comme l’album photo  de Verna Williams (13’15)
  • Une ville qui tourne initialement le dos à la mer, avant de construire un rapport intense au littoral et aux plages (14’35)
  • L’invention d’une culture de plage californienne, dès les années 1930, synthétisant différentes influences (19’10)
  • Le besoin de mise en ordre de la plage, du point de vue social et racial (22’50), et les petits espaces de liberté des Africains-Américains (Inkwell, Bruce’s beach) (26’)
  • Un « lobby des plages » qui cherche à remédier à la « crise » des plages dans les années 1930 (27’30)
  • Une transformation des plages de Los Angeles plutôt réussie, et qui vient nuancer la vision noire léguée par le livre de Mike Davis, City of Quartz (34’)
  • La  plage californienne, modèle pour l’Amérique des années 1950… (37’30)
  • …au prix de la suppression d’Ocean Park, et ses sous-cultures, noire, gay, ouvrière et du body-building (39’20)
  • Une volonté de re-privatiser les plages dans les années 1970, en lien avec l’émergence de  la nouvelle droite américaine (46’)
  • Conseils de lecture et de visionnage (49’)

Les conseils de lecture, de films, et les références citées durant l’émission :

  • Alain Corbin, Le territoire du vide: l’Occident et le désir du rivage, 1750-1840, Paris, Aubier, 1988.
  • Mike Davis, City of Quartz, 1990
  • Rayner Banham, Los Angeles, l’architecture des quatre écologies, 1971
  • John Fante, La route de Los Angeles, 1985
  • The Dude face à la police de Malibu
  • Gidget (1959), l’un des premiers « films de plage »
  • Le match de foot américain sur la plage dans Point Break
  • The Long Goodbye de Robert Altman
  • Premier épisode de la série Terriers

118. Un film des années Reagan: Rocky IV, avec Laurent Gayme

L’invité : Laurent Gayme, professeur d’histoire-géographie

Le film : Rocky IV (Sylvester Stallone, 1985)

La discussion :

  • Un film de guerre froide, inscrit dans le contexte particulier de 1985 (1’)
  • Sa réception aux États-Unis et en France (3’)
  • Le scénario du film (7’30)
  • Une apparition de Gorbatchev (11’)
  • Le dénouement « heureux » et improbable du film (13’)
  • Le personnage d’Ivan Drago, dans un rôle pressenti pour Schwarzenegger (14’)
  • Un portrait à charge du sport soviétique : dopage, amateurisme dévoyé… (18’)
  • L’inversion du film : Rocky s’entraînant dans la nature soviétique, Drago avec de la haute technologie (20’)
  • La mise en scène de la confrontation est-ouest lors de la conférence de presse (26’)
  • Le show à l’américaine de James Brown (27’30) et ses liens avec les valeurs défendues par Stallone
  • Un film à inscrire dans un moment « reaganien » du cinéma (33’)

Le conseil de lecture : Frédéric Gimello-Mesplomb (dir.), Le cinéma des années Reagan, un modèle hollywoodien ?, Nouveau Monde éditions, 2007.

110. Watchmen, l’envers de l’histoire américaine, avec Tal Bruttmann

L’invité : Tal Bruttmann, historien

Les œuvres: le comic Watchmen (Alan Moore, 1985) et la série du même nom (Damon Lindelof, HBO, 2019)

La discussion :

  • Pourquoi, en historiens, s’intéresser à Watchmen ? D’abord un tournant au milieu des années 1980 dans l’histoire du comic / de la BD
  • Une série dessinée qui casse le mythe du super-héros et questionne la notion de justice, et des masques sous lesquels on l’exerce
  • Un comic qui prend place dans une chronologie alternative, où les États-Unis ont remporté la guerre du Vietnam
  • Le contexte des années 1980 et la menace de la guerre nucléaire planant sur la série dessinée
  • La façon dont Watchmen intègre le motif de l’horloge (Doomsday clock)et du temps dans sa narration et ses choix graphiques
  • Lé série télévisée créée par Damon Lindelof, et son choix de transposer l’œuvre plutôt que de l’adapter
  • La violence raciale, enjeu frontalement affronté par Watchmen version 2019
  • La scène d’ouverture : le massacre racial de 1921 à Tulsa (Oklahoma), et la façon d’en faire l’histoire
  • Les contextes multiples de ce massacre, inscrit dans la moyenne durée des violences racistes, du lendemain de la Première Guerre mondiale, et dans un lieu spécifique, l’Oklahoma
  • L’intégration de la Shoah au propos de la série
  • Le pogrom de Tulsa comme point de départ narratif des neuf épisodes
  • Le nazisme américain à l’orée de la Seconde Guerre mondiale
  • D’autres enjeux historiques et sociaux propres aux États-Unis : les armes à feu et les drogues
  • Le propos très subtil de la série sur la mémoire, la « nostalgie » et l’histoire

Pour aller plus loin :

  • Le comic watchmen
  • Mémoire universitaire sur Watchmen
  • interview de Damon Lindelof
  • Article sur le pogrom de Tulsa
  • Site de HBO
  • Farid Ameur Le Ku Klux Klan, Paris, Hachette / Pluriel, 2016
  • Caroline Rolland Diamond, Black America. Une histoire des luttes pour l’égalité et la justice (XIXe-XXIe), Paris, La découverte, 2019.

107. Rambo, ou le rude retour du Vietnam, avec Marjolaine Boutet

L’invitée :  Marjolaine Boutet, Maîtresse de Conférences en Histoire contemporaine à l’UPJVLe film :  Rambo, first blood (Ted Kotcheff, 1982)

La discussion :

  • Rambo, un film assez méconnu, à relier au cinéma indépendant du « nouvel Hollywood » des années 1970 (1’30)
  • Résumé de ce « huis clos à ciel ouvert » qui oppose un vétéran du Vietnam au shérif d’une petite ville (3’35)
  • Le basculement du film lorsque Rambo revit le traumatisme du Vietnam (5’10)
  • Rambo « bon sauvage » mais expert du combat (8’00)
  • La tension entre les facettes du personnage : vulnérable et dangereux, marqué par la guerre (10’40)
  • La violence de Rambo, à réinsérer dans la représentation des vétérans dans le cinéma des années 1970-1980, et les codes des films d’action des années 1980-1990 (13’40)
  • Le fameux monologue de Rambo : « rien n’est terminé… c’était pas ma guerre » (16’30)
  • Rambo, symbole du désarroi d’une génération (19’)
  • Un film qui amorce un retournement conservateur de la mémoire du Vietnam, stigmatisant les pacifistes, le féminisme… (22’)
  • Le déni de la défaite du Vietnam, à travers la critique néoconservatrice de l’État et des institutions (24’50)
  • Quelle réception pour le film, préparée par des séries comme Magnum, PI à partir de 1980 ? (26’45)
  • Le mémorial du Vietnam et sa symbolique (30’45)
  • L’ami de Rambo victime de l’« agent orange » et la prise en charge lacunaire des vétérans (33’00)
  • L’absence des Vietnamiens dans la représentation américaine du Vietnam (35’20)

 

Articles de Marjolaine Boutet pour aller plus loin :

 

Conseils de lecture :

  • JEFFORDS, Susan, The Remasculinization of America : Gender and the Vietnam War, Bloomington (Ind.), Indiana University Press, 1989.
  • ANDEREGG, Michael (ed.), Inventing Vietnam, the War in Film and Television, Philadelphie, Temple University Press, 1991.
  • DITTMAR, Linda, MICHAUD, Gene, From Hanoi to Hollywood : the Vietnam War in American Film, New Brunswick, Rutgers University Press, 1990.
  • FERRO Marc, Cinéma et histoire, Gallimard, Folio, 1993.
  • VAÏSSE Justin, Histoire du néoconservatisme aux États-Unis, Odile Jacob, 2008.

101. L’Ouest américain à l’écran : Deadwood, avec Jean-Christophe Piot

L’invité: Jean-Christophe Piot, journaliste et vulgarisateur en histoire

La série : Deadwood, diffusée sur HBO (2004-2006)

La discussion :

  • Le contexte historique de la série, et les personnages réels qui y figurent, comme “Wild Bill” Hickok
  • La façon dont Deadwood subvertit les codes du western, dans la lignée du film d’Eastwood, Impitoyable
  • Une série réaliste dans son rapport au corps, à la souffrance, à la maladie
  • Les enjeux profonds de la série: rapports de pouvoir, statut administratif du territoire, l’ordre avec ou sans la loi
  • La façon de représenter le capitalisme du XIXe siècle, et les personnages venus de l’est, comme Alma Garret
  • Le flamboyant Al Swearengen, tenancier de saloon, et la façon dont la série aborde à travers lui la prostitution
  • Le révérend Smith et la représentation de la religion
  • Le shérif Seth Bullock et son rapport à la violence et à la loi
  • Une série qui représente également des immigrés chinois

Pour aller plus loin:

  • émissions de Paroles d’histoire sur la série Rome (volet 1, volet 2)
  • Philippe Jacquin, Daniel Royot, Go West ! Histoire de l’Ouest américain d’hier à aujourd’hui, Paris, Flammarion, 2002.

66. Bibliothèque idéale et participative (3) : époque contemporaine

Dans ce troisième épisode d’une série réalisée grâce aux contributions des auditrices et des auditeurs du podcast, qui ont envoyé un bref éloge d’un livre d’histoire les ayant marqués, sont évoqués les luttes et les drames de l’histoire contemporaine: Grande Guerre,Shoah, guerre d’Algérie, combats des minorités noires aux États-Unis… Mais aussi de belles tentatives pour reconstruire le monde d’individus connus ou inconnus.

Vus pouvez également écouter le premier volet de cette série portant sur l’antiquité et le moyen âge, et le second consacré à l’époque moderne  (du XVIe au XVIIIe siècle).

Les livres conseillés :

  • Alain Corbin, Le monde retrouvé de Louis-François Pinagot, sur les traces d’un inconnu, 1798-1876, Paris, Flammarion, 1998 (par Jérôme Lamy)
  • Gérard Noiriel, Les ouvriers dans la société française, xixe-xxe siècle, Paris, Le Seuil, 1986 (par Mathilde Larrère)
  • Timothy Tackett, Par la volonté du peuple. Comment les députés de 1789 sont devenus révolutionnaires, Paris, Albin Michel, 1997 (par Mathilde Larrère)
  • Patrick Cabanel, Le protestantisme français : la belle histoire, Nîmes, Alcide, 2017 (par Stéphane Zehr)
  • Michelle Perrot, George Sand à Nohant. Une maison d’artiste, Paris, Seuil, 2018 (par Mathilde Castanié)
  • Stéphane Audoin-Rouzeau, Annette Becker, 14-18, Retrouver la guerre, Paris, Gallimard, 2000 (par Nathan Menez)
  • Emmanuel Debruyne, « Femmes à boches ». Occupation du corps féminin dans la France et la Belgique de la Grande Guerre, Paris, Les Belles Lettres, 2018 (par Nicolas Charles)
  • Calel Perechodnik, Suis-je un meurtrier ?, Paris, Liana Levi, 1998 (par Théo Bonin)
  • Caroline Rolland-Diamond, Black America. Une histoire des luttes pour l’égalité et la justice (XIXe-XXIe siècle), Paris, La Découverte, 2016 (par Véronique Servat)
  • Alain Dewerpe, Charonne, 8 février 1962. Anthropologie historique d’un massacre d’État, Paris, Gallimard, 2006 (par Théophile Leroy)
  • Etienne Anheim, Le travail de l’histoire, Paris, Publications de la Sorbonne, 2018 (par Aurore Denmat-Léon)
  • Patrick Boucheron, Comment se révolter ?, Bayard, Montrouge, 2016 (par Marie-Cécile Pineau)