304. Sport et guerre froide, avec Sylvain Dufraisse

L’invité : Sylvain Dufraisse, MCF à Nantes université

Le livre : Une histoire sportive de la guerre froide, Paris, Nouveau monde éditions, 2023.

La discussion :

  • Introduction (00:00)
  • La chronologie de la guerre froide sportive, identique à celle de la guerre froide globale ? (3:00)
  • Le double discours sur le sport « apolitique » mais concurrentiel entre les modèles idéologiques des deux adversaires (6:00)
  • Les sportifs noirs étatsuniens, enjeu de la guerre froide (12:00)
  • Les JO, quelle cohabitation entre sportifs de l’est et de l’ouest ? (16:00)
  • La Corée du nord, perturbateur sportif (23:40)
  • Tiers-Monde et guerre froide sportive (27:30)
  • Le surf, enjeu de guerre froide (34:00)
  • Guerre froide, Adidas et sport-business (37:00)
  • Des « hooligans » à l’est (40:45)
  • La fin de la guerre froide sportive (45:00)

302. Oppenheimer (C. Nolan, 2023), avec Lucie Genay et Yannick Pincé

L’invitée et l’invité : Lucie Genay (MCF université de Limoges) et Yannick Pincé (professeur en CPGE) Le film: Oppenheimer (Christopher Nolan, 2023)

La discussion :

  • Introduction (00:00)
  • Les réactions au film et à son succès dans la communauté de recherche sur le nucléaire (2:00)
  • Les choix narratifs du film et sa représentation de la recherche scientifique (25:00)
  • L’enjeu des sympathies communistes d’Oppenheimer et de sa disgrâce au temps du maccarthysme (41:00)
  • La représentation du Nouveau-Mexique et l’invisibilisation d’une partie des acteurs locaux (46:00)
  • En filigrane, la question historiographique fondamentale de la décision d’utilisation de la bombe par Truman (53:30)
  • Oppenheimer et Hiroshima : remords, regrets, culpabilité ? (1:00:30)

Bibliographie (établie par Lucie Genay et Yannick Pincé)

  • Biographie d’Oppenheimer adaptée par Christopher Nolan : Kai Bird et Martin J. Sherwin, American Prometheus : The Triumph and Tragedy of J. Robert Oppenheimer, Knopf, 2005
  • Bibliographie annotée sur le nucléaire
  • ALPEROWITZ Gar, The Decision to Use the Atomic Bomb (New York: Vintage Books, 1996)
  • BERNSTEIN Barton, “The Atomic Bombing Reconsidered”, Foreign Affairs, Janvier-Février 1995.
  • BRODIE, Janet Farrell, The First Atomic Bomb: The Trinity Site in New Mexico, Lincoln: U of Nebraska Press, 2023.
  • CONANT Jennet, 109 East Palace : Robert Oppenheimer and the Secret City of Los Alamos, New York: Simon & Schuster, 2005.
  • GENAY Lucie, Land of Nuclear Enchantment: A New Mexican History of the Nuclear Weapons Industry. Albuquerque: University of New Mexico Press, 2019.
  • GROSSER Pierre, “Les bombardements nucléaires d’Hiroshima et Nagasaki et la capitulation japonaise : le débat continue”, The Conversation, 5 août 2020
  • HASEGAWA Tsuyoshi, Staline, Truman et la capitulation du Japon, Bruxelles, éditions de l’université de Bruxelles, 2014.
  • HOLLOWAY David, Stalin and the Bomb, Yale, Yale University Press, 1994.
  • HUNNER Jon, Robert Oppenheimer, the Cold War, and the Atomic West, Norman, Okla.: University of Oklahoma Press, 2009.
  • MASCO Joseph, The Nuclear Borderlands : The Manhattan Project in Post-Cold War New Mexico, Princeton, N.J.: Princeton University Press, 2006.
  • PELOPIDAS Benoît, Repenser les choix nucléaires, La séduction de l’impossible, Paris: Les Presses de Sciences Po, 2022.
  • PRICE Vincent. B, The Orphaned Land : New Mexico’s Environment since the Manhattan Project, Albuquerque: University of New Mexico Press, 2011.
  • WELLERSTEIN Alex, “Fact, Fiction, and the Father of the Bomb : On Christopher Nolan’s Oppenheimer“, Los Angeles Review of Books, 30 août 2023.

 

270. Le procès d’Andrew Mellon et du capitalisme, avec Romain Huret

L’invité: Romain Huret, directeur d’études à l’EHESS

Le livre: Les millions de monsieur Mellon. Le capitalisme en procès aux États-Unis 1934-1941, Paris, La découverte, 2023.

La discussion:

  • Introduction (00:00)
  • Qui était Andrew Mellon, et pourquoi s’intéresser à son procès ? (1:00)
  • Une histoire oubliée… Sauf pour les conservateurs (4:30)
  • Le choix de travailler la période du New Deal après des travaux sur la seconde partie du XXe siècle (6:00)
  • Les archives quasi disparues (7:30)
  • La juridiction administrative qui juge Mellon (9:00)
  • Les EU en crise dans les années 1930 (11:20)
  • Un procès politique, manifestant plusieurs dimensions des conflits autour du New Deal (13:50)
  • La façon dont les enjeux techniques de la fiscalité sont traduits dans l’arène médiatique, par l’avocat Robert Jackson notamment (19:15)
  • La mise au jour de l’entre-soi des capitalistes (25:20)
  • Un discours hostile au monde des affaires qui renoue avec les dénonciations des journalistes muckrackers de la fin du XIXe siècle (29:20)
  • La collection d’art d’Andrew Mellon et les conditions discutables des déductions fiscales qui y sont liées (29:10)
  • Au fond, un débat sur la nature de la république étatsunienne qui renvoie aux « pères fondateurs » (35:20)
  • La fin de la procédure, avec une intervention de Roosevelt mais aussi des conséquences majeures en matière fiscale (40:12)
  • La volonté d’impôts plus bas, une continuité fondamentale chez les conservateurs du parti républicain jusqu’au XXIe siècle (45:45)
  • Des scandales contemporains en filigrane du livre (49:30)
  • Le conseil de lecture: les travaux de Katharina Pistor (52:00)

252. Fort Huachuca, une ségrégation singulière, avec Pauline Peretz

L’invitée: Pauline Peretz, MCF HDR à Paris 8, directrice adjointe de l’IHTP

Le livre: Une armée noire. Fort Huachuca, Arizona (1941-1945), Paris, Seuil, 2022.

La discussion:

  • Un parcours académique avec des sujets variés et des champs différents (1:30)
  • Les études américaines en France (3:30)
  • Se confronter à l’histoire militaire et à ses renouvellements (5:00)
  • L’origine du livre sur Fort Huachuca (7:00)
  • Ce qui fait la singularité du lieu durant la Seconde Guerre mondiale (8:50)
  • Où on en est dans les relations raciales à ce moment ? (11:00)
  • Pourquoi mobiliser ET isoler là ces troupes africaines-américaines ? (14:40)
  • Un regard racialisé porté sur ces combattants (16:15)
  • Un lieu où se déjouent pourtant les mécanismes habituels de la ségrégation (17:45)
  • À quoi ressemblait le fort Huachuca (22:00)
  • Le club des officiers, lieu clef de la ségrégation (25:00)
  • L’hôpital, où se défait en partie cette ségrégation (28:35)
  • Un fort sous le regard de journalistes et intellectuels (32:00)
  • Faire de Huachuca une plantation ? (34:15)
  • L’Arizona et ses populations face à la guerre et à ce fort (36:00)
  • La question du corps et de la sexualité dans l’enquête (38:40)
  • Utiliser cet endroit pour remettre en cause les lieux communs historiographiques (43:05)

Les conseils et références:

 

238. Chefs révolutionnaires, avec David A. Bell

L’invité : David A. Bell, professeur à l’université Princeton

Le livre : Le culte des chefs. Charisme et pouvoir à l’âge des révolutions, Paris, Fayard, 2022.

La discussion :

  • Introduction (00:00)
  • Pourquoi étudier ensemble cinq « hommes à cheval » de la fin du XVIIIe siècle ? (1:20)
  • Le paradoxe d’hommes autoritaires nés de révolutions dites démocratiques (4:45)
  • Pourquoi une conception moderne du charisme émerge-t-elle dans cette période ? (10:00)
  • Un charisme construit et véhiculé par l’imprimé (14:00)
  • En quoi les conceptions du charisme changent après 1750 ? (16:00)
  • Que rôle joue l’apparence physique dans la construction du charisme ? (19:40)
  • Le charisme entendu comme une relation entre un chef, un entourage et un public (23 :00), avant tout pour les élites lettrées ? (24:00)
  • Quel lien entre sécularisation religieuse et culte des chefs ? (26:00)
  • Un modèle de virilité caractéristique de la période (28:40)
  • Robespierre, contre-exemple de la démonstration ? (30:30)
  • La construction charismatique de Toussaint Louverture compliquée par son origine d’esclave africain (35:05)
  • Un livre qui permet d’historiciser le phénomène Trump et la politique contemporaine ? (39:20)
  • Quelle place du « grand homme » dans l’historiographie ? (43:15)

Les références citées dans l’émission :

  • Table ronde de H-Diplo sur le livre de David Bell
  • Benedict Anderson, L’imaginaire national. Réflexions sur l’origine et l’essor du nationalisme, Paris, La découverte, 2006 [1983]
  • Robert B. Palmer, The Age of the Democratic Revolution: A Political History of Europe & America, 1760-1800, Princeton, Princeton University Press, 1969.
  • Jean-Claude Monod, Qu’est-ce qu’un chef en démocratie ? Politiques du charisme, Paris, Seuil, 2012.
  • Cristina Soriano, Tides of Revolution. Information, Insurgencies, and the Crisis of Colonial Rule in Venezuela, Albuquerque, University of New Mexico Press, 2018.

Le conseil de lecture : Antoine Lilti, Figures publiques. L’invention de la célébrité, 1750-1850, Paris, Fayard, 2014

213. La fabrique du Mexique, avec Emmanuelle Perez-Tisserant et Romain Robinet

Les invité-e-s : Emmanuelle Perez-Tisserant, MCF à l’université de Toulouse ; Romain Robinet, MCF à l’université d’Angers

Le thème : bicentenaire de l’indépendance et colloque « fabrique du Mexique »

 

La discussion :

  • Les buts du colloque « la fabrique du Mexique » en lien avec un calendrier commémoratif, bicentenaire de l’indépendance et cinquième centenaire de la conquête (2:30)
  • Le complexité des commémorations et de leurs dates : 1810, 1821 ? (5:00)
  • Un parallèle indépendance grecque / indépendance mexicaine (10:00)
  • L’importance pour le Mexique des événements survenus en Espagne : occupation napoléonienne, constitution de Cadix (12:00)
  • Quelles formes commémoratives dans le Mexique contemporain ? (17:00)
  • Intermède musical : Agustin Lara, Vera Cruz (21:45)
  • Organiser un colloque au temps du coronavirus, inventer des formes d’interactivité à distance et en numérique (22:45)
  • Qui sont les « mexicanistes » et quel est leur ancrage géographique ? (28:00)
  • Une historiographie qui enjambe les coupures traditionnelles entre périodes et disciplines ? (31:00)
  • Des catégories comme « indigènes » à questionner (35:00)
  • Quels effets de la situation difficile du Mexique contemporain, du point de vue de la criminalité notamment, sur la recherche ? (37:00)
  • Intermède musical : Mexican Institute of Sound, Mexico (40:00)
  • La force des modèles narratifs issus du XIXe siècle (41:00) et réinterprétés au XXe siècle (42:00)
  • L’importance de l’identité indigène et métissée au Mexique (44:00)
  • Vers une « histoire partagée » Mexique / États-Unis ? (46:30)

Les conseils de lecture :

  • Annick lampérière, entre dieu et le roi la république
  • Jérôme baschet, défaire la tyrannie du prédent
  • Magazine Nexos « el mito de la conquista »
  • Dicta blanda politics work culture in mexico 1938

131. L’invention des plages californiennes, avec Elsa Devienne

L’invitée : Elsa Devienne, maîtresse de conférences à l’Université de Northumbria

Le livre : La ruée vers le sable, Une histoire environnementale des plages de Los Angeles au XXe siècle, Éditions de la Sorbonne, 2020.

La discussion :

  • La question des plages, devenue visible durant le confinement (1’15)
  • L’origine de cette recherche : la ségrégation des lieux de loisir ; puis la découverte des espaces spécifiques des plages de Californie du sud (5’)
  • Quelles archives pour l’histoire des plages ? (9’15) complétées par des sources privées comme l’album photo  de Verna Williams (13’15)
  • Une ville qui tourne initialement le dos à la mer, avant de construire un rapport intense au littoral et aux plages (14’35)
  • L’invention d’une culture de plage californienne, dès les années 1930, synthétisant différentes influences (19’10)
  • Le besoin de mise en ordre de la plage, du point de vue social et racial (22’50), et les petits espaces de liberté des Africains-Américains (Inkwell, Bruce’s beach) (26’)
  • Un « lobby des plages » qui cherche à remédier à la « crise » des plages dans les années 1930 (27’30)
  • Une transformation des plages de Los Angeles plutôt réussie, et qui vient nuancer la vision noire léguée par le livre de Mike Davis, City of Quartz (34’)
  • La  plage californienne, modèle pour l’Amérique des années 1950… (37’30)
  • …au prix de la suppression d’Ocean Park, et ses sous-cultures, noire, gay, ouvrière et du body-building (39’20)
  • Une volonté de re-privatiser les plages dans les années 1970, en lien avec l’émergence de  la nouvelle droite américaine (46’)
  • Conseils de lecture et de visionnage (49’)

Les conseils de lecture, de films, et les références citées durant l’émission :

  • Alain Corbin, Le territoire du vide: l’Occident et le désir du rivage, 1750-1840, Paris, Aubier, 1988.
  • Mike Davis, City of Quartz, 1990
  • Rayner Banham, Los Angeles, l’architecture des quatre écologies, 1971
  • John Fante, La route de Los Angeles, 1985
  • The Dude face à la police de Malibu
  • Gidget (1959), l’un des premiers « films de plage »
  • Le match de foot américain sur la plage dans Point Break
  • The Long Goodbye de Robert Altman
  • Premier épisode de la série Terriers

118. Un film des années Reagan: Rocky IV, avec Laurent Gayme

L’invité : Laurent Gayme, professeur d’histoire-géographie

Le film : Rocky IV (Sylvester Stallone, 1985)

La discussion :

  • Un film de guerre froide, inscrit dans le contexte particulier de 1985 (1’)
  • Sa réception aux États-Unis et en France (3’)
  • Le scénario du film (7’30)
  • Une apparition de Gorbatchev (11’)
  • Le dénouement « heureux » et improbable du film (13’)
  • Le personnage d’Ivan Drago, dans un rôle pressenti pour Schwarzenegger (14’)
  • Un portrait à charge du sport soviétique : dopage, amateurisme dévoyé… (18’)
  • L’inversion du film : Rocky s’entraînant dans la nature soviétique, Drago avec de la haute technologie (20’)
  • La mise en scène de la confrontation est-ouest lors de la conférence de presse (26’)
  • Le show à l’américaine de James Brown (27’30) et ses liens avec les valeurs défendues par Stallone
  • Un film à inscrire dans un moment « reaganien » du cinéma (33’)

Le conseil de lecture : Frédéric Gimello-Mesplomb (dir.), Le cinéma des années Reagan, un modèle hollywoodien ?, Nouveau Monde éditions, 2007.

110. Watchmen, l’envers de l’histoire américaine, avec Tal Bruttmann

L’invité : Tal Bruttmann, historien

Les œuvres: le comic Watchmen (Alan Moore, 1985) et la série du même nom (Damon Lindelof, HBO, 2019)

La discussion :

  • Pourquoi, en historiens, s’intéresser à Watchmen ? D’abord un tournant au milieu des années 1980 dans l’histoire du comic / de la BD
  • Une série dessinée qui casse le mythe du super-héros et questionne la notion de justice, et des masques sous lesquels on l’exerce
  • Un comic qui prend place dans une chronologie alternative, où les États-Unis ont remporté la guerre du Vietnam
  • Le contexte des années 1980 et la menace de la guerre nucléaire planant sur la série dessinée
  • La façon dont Watchmen intègre le motif de l’horloge (Doomsday clock)et du temps dans sa narration et ses choix graphiques
  • Lé série télévisée créée par Damon Lindelof, et son choix de transposer l’œuvre plutôt que de l’adapter
  • La violence raciale, enjeu frontalement affronté par Watchmen version 2019
  • La scène d’ouverture : le massacre racial de 1921 à Tulsa (Oklahoma), et la façon d’en faire l’histoire
  • Les contextes multiples de ce massacre, inscrit dans la moyenne durée des violences racistes, du lendemain de la Première Guerre mondiale, et dans un lieu spécifique, l’Oklahoma
  • L’intégration de la Shoah au propos de la série
  • Le pogrom de Tulsa comme point de départ narratif des neuf épisodes
  • Le nazisme américain à l’orée de la Seconde Guerre mondiale
  • D’autres enjeux historiques et sociaux propres aux États-Unis : les armes à feu et les drogues
  • Le propos très subtil de la série sur la mémoire, la « nostalgie » et l’histoire

Pour aller plus loin :

  • Le comic watchmen
  • Mémoire universitaire sur Watchmen
  • interview de Damon Lindelof
  • Article sur le pogrom de Tulsa
  • Site de HBO
  • Farid Ameur Le Ku Klux Klan, Paris, Hachette / Pluriel, 2016
  • Caroline Rolland Diamond, Black America. Une histoire des luttes pour l’égalité et la justice (XIXe-XXIe), Paris, La découverte, 2019.

107. Rambo, ou le rude retour du Vietnam, avec Marjolaine Boutet

L’invitée :  Marjolaine Boutet, Maîtresse de Conférences en Histoire contemporaine à l’UPJVLe film :  Rambo, first blood (Ted Kotcheff, 1982)

La discussion :

  • Rambo, un film assez méconnu, à relier au cinéma indépendant du « nouvel Hollywood » des années 1970 (1’30)
  • Résumé de ce « huis clos à ciel ouvert » qui oppose un vétéran du Vietnam au shérif d’une petite ville (3’35)
  • Le basculement du film lorsque Rambo revit le traumatisme du Vietnam (5’10)
  • Rambo « bon sauvage » mais expert du combat (8’00)
  • La tension entre les facettes du personnage : vulnérable et dangereux, marqué par la guerre (10’40)
  • La violence de Rambo, à réinsérer dans la représentation des vétérans dans le cinéma des années 1970-1980, et les codes des films d’action des années 1980-1990 (13’40)
  • Le fameux monologue de Rambo : « rien n’est terminé… c’était pas ma guerre » (16’30)
  • Rambo, symbole du désarroi d’une génération (19’)
  • Un film qui amorce un retournement conservateur de la mémoire du Vietnam, stigmatisant les pacifistes, le féminisme… (22’)
  • Le déni de la défaite du Vietnam, à travers la critique néoconservatrice de l’État et des institutions (24’50)
  • Quelle réception pour le film, préparée par des séries comme Magnum, PI à partir de 1980 ? (26’45)
  • Le mémorial du Vietnam et sa symbolique (30’45)
  • L’ami de Rambo victime de l’« agent orange » et la prise en charge lacunaire des vétérans (33’00)
  • L’absence des Vietnamiens dans la représentation américaine du Vietnam (35’20)

 

Articles de Marjolaine Boutet pour aller plus loin :

 

Conseils de lecture :

  • JEFFORDS, Susan, The Remasculinization of America : Gender and the Vietnam War, Bloomington (Ind.), Indiana University Press, 1989.
  • ANDEREGG, Michael (ed.), Inventing Vietnam, the War in Film and Television, Philadelphie, Temple University Press, 1991.
  • DITTMAR, Linda, MICHAUD, Gene, From Hanoi to Hollywood : the Vietnam War in American Film, New Brunswick, Rutgers University Press, 1990.
  • FERRO Marc, Cinéma et histoire, Gallimard, Folio, 1993.
  • VAÏSSE Justin, Histoire du néoconservatisme aux États-Unis, Odile Jacob, 2008.