220. L’archéologie en questions, avec Anne Lehoërff

L’invitée : Anne Lehoërff, archéologue, professeure à CY université, présidente du CNRA

Le livre : Dictionnaire amoureux de l’archéologie, Paris, Plon, 2021.

La discussion :

  • Comment le dictionnaire a été conçu et comment il a été écrit (1:20)
  • Un livre sur la dimension personnelle de l’archéologie, et le rapport aux matières telles que le bronze, la céramique… (2:45)
  • L’importance de considérer tout le passé humain, et donc de mettre à distance le concept de « (grande) civilisation » (4:35)
  • Qu’est-ce qu’une civilisation « moins visible » ? (6:20)
  • L’exemple des trous de poteaux (7:00)
  • La question d’une évolution « linéaire » des sociétés humaines (7:45)
  • Quels sont les sous-entendus idéologiques des gens qui présentent des vestiges archéologiques comme extra-terrestres ? (10:00)
  • Les changements de la discipline archéologique, depuis l’époque d’un « patron » sur « son » chantier (12:00) ; la sensibilisation à la question des violences ou des abus sexuels (14:00)
  • Les atteintes aux matériaux archéologiques par les détectoristes ou les pilleurs (15:00) mais aussi au moment de la fouille ou de la découverte (exemple d’Ötzi, 16:00)
  • La part du hasard dans la découverte archéologique (19:00)
  • Les rapports entre histoire et archéologie (22:00)

Questions des auditrices et des auditeurs

  • « Comment mieux intégrer l’archéologie dans les cours au secondaire, et ce, pas seulement pour les (rares) cours d’antique restants? » (26:30)
  • « On parle souvent du rôle des engrais (acidifiant ou alcalinisant) dans la détérioration des artefacts et je me demandais si c’est vraiment un pbm ou si c’est anecdotique ? » (28:00) Plus largement, la préservation exceptionnelle d’artefacts dans des milieux extrêmes (30:00)
  • « Est-ce qu’on sait de combien d’animaux étaient composées les fermes néolithiques, et de quelle espèce : mouton, cochon, chèvres, vaches ; ou tout ensemble ? » (31:00)
  • « L’archéologue, du fait des matériaux étudiés, doit-il fait preuve d’une plus grande imagination que son collège historien pour déterminer la vérité historique ? » (32:00)
  • « À quel point Indiana Jones est éloigné du métier d’archéologue ? » (34:20)
  • « L’archéologue est-il confronté à un dilemme moral lorsqu’il ouvre une tombe (respect des morts) et lorsqu’il prélève de l’ADN (respect de l’intégrité du corps) ? » (36:20)
  • « Existe-il un changement de paradigme, postcolonial, du domaine ? Que faire avec les œuvres trouvées et qu’en est-il de leur lien avec le lieu où elles sont découvertes ? » (39:00)
  • « Selon vous, qu’est-ce qui fait un bon musée ou une bonne exposition archéologique ? » (40:15)
  • « Existe-t-il encore beaucoup de sites à fouiller en Europe occidentale ? » (42:00)
  • « Est-ce qu’on va trouver un jour un moustique dans de l’ambre pour faire Jurassic park ? »

Le conseil de film : The Dig (Simon Stone, 2021)

217. Le travail des historien-ne-s, avec Etienne Anheim, Manon Pignot et Catherine Rideau-Kikuchi

Émission enregistrée en public le dimanche 10 octobre 2021 aux Rendez-vous de l’histoire de Blois

Les invité-e-s :

  • Etienne Anheim, directeur d’études à l’EHESS et des éditions de l’EHESS
  • Manon Pignot, MCF HDR à l’Université de Picardie
  • Catherine Rideau-Kikuchi, MCF à l’Université de Versailles Saint-Quentin

La discussion :

  • Pourquoi étudier le travail de l’historienne et de l’historien ? (1:00)
  • Les RDV de l’histoire de Blois, du travail ? (4:00)
  • Le marché du travail de l’histoire savante et la raréfaction des postes (6:15)
  • Les effets de cette concurrence sur le travail intellectuel (9:30)
  • La conjoncture difficile depuis les années 2010 (12:30)
  • Comment faire exister une communauté savante malgré les clivages entre titulaires et précaires (14:00), malgré les difficultés des enseignants du secondaire (17:30)
  • La tension entre enseignement et recherche (20:00)
  • La lourdeur des tâches administratives (24:00)
  • Des compétences techniques spécifiques qu’il faut développer (31:00)
  • La part de travail invisible des universitaires (32:30)
  • Recensions, expertises (34:00)
  • L’autonomie des universitaires, enjeu politique (35:30)
  • Où en est le rapport hommes / femmes dans la profession historienne ? (39:00)
  • Les soutiens masculins aux combats féministes, et les façons de les prolonger (51:00)
  • Les joies que procure le métier (55:00)
  • Le paradoxe des métiers à passion, épanouissants et parfois aliénants (59:20)
  • (questions du public)
  • D’autres tâches : écriture de manuels, traduction… (1:01:00)
  • Les déséquilibres géographiques entre Paris et province (1:07:50)
  • Les difficultés de collègues du secondaire pour faire une thèse (1:11:00)
  • Ce que la pandémie a changé en termes d’accès (numérique) à des séminaires et des colloques (1:16:00)
  • Peut-on se lasser de son sujet de recherche (et en changer) ? (1:20:00)

216. Écrire son parcours de recherche, avec Claire Zalc

L’invitée : Claire Zalc, directrice de recherche au CNRS, et directrice d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)

Le livre : Z ou souvenirs d’historienne, Paris, éditions de la Sorbonne, 2021.

La discussion :

  • Un genre relativement nouveau, l’autobiographie scientifique, écrite au départ pour une HDR (1:00)
  • Un texte écrit fin 2015, publié en 2020, et traversé par la question du présent et de l’historicité de l’historienne (4:00)
  • Un texte construit en écho à celui de Georges Perec, W ou le souvenir d’enfance (7:45)
  • Une dimension ludique, y compris et surtout dans le travail quantitatif (11:00)
  • La dimension infra-ordinaire du métier (13:15)
  • L’enquête menée autour de Lens, et ses points de départ (15:15)
  • Un terrain qui conduit à aborder la Seconde Guerre mondiale (19:00)
  • Un processus d’écriture à deux avec Nicolas Mariot (21:30)
  • Un travail commun d’archives (26:20)
  • Parmi les questions structurantes de l’enquête : qu’est-ce qu’être Juif et comment sont fixées les identités ou limites des groupes (29:00)
  • La quantification comme outil (31:20)
  • Les difficultés de la publication et de la réception (32:00)
  • Les prolongements de l’enquête et les nouvelles questions posées (35:20) dont le travail sur la micro-histoire de la Shoah (37:30)
  • Le projet Lubartworld et ses enjeux (39:00), un projet de recherche avec ses contraintes particulières (41:00)

Les références citées dans l’émission :

  • Alain Dewerpe, Charonne, 8 février 1962 : anthropologie historique d’un massacre d’État, Paris, Gallimard, 2006
  • Ivan Jablonka, Histoire des grands-parents que je n’ai pas eus. Enquête, Paris, Seuil, 2012.
  • Daniel Mendelsohn, Les Disparus, Paris, Flammarion, 2007.
  • Nicolas Mariot et Claire Zalc, Face à la persécution. 991 Juifs dans la guerre, Paris, Odile Jacob, 2010.
  • Claire Zalc, Tal Bruttmann, Ivan Ermakoff, Nicolas Mariot (Éd.), Pour une micro-histoire de la Shoah, Paris, Seuil, 2012.

215. Les Annales, tournant réflexif, avec Vincent Azoulay, Camille Lefebvre et Antoine Lilti

 

Les invité-es : Vincent Azoulay, Camille Lefebvre et Antoine Lilti, directeur et membres du comité de rédaction des Annales, Histoire, Sciences sociales

Le numéro : Autoportrait d’une revue (Annales Histoire, Sciences sociales, 75/3-4, 2020). Voir les compléments de lecture en ligne.

La discussion :

  • L’esprit de ce numéro « autoportrait », ni bilan ni programme, qui cherche à faire le point sur les évolutions de la revue (1:45)
  • Le choix d’articles tous écrits de façon collective (6:00)
  • Un numéro pensé de façon cohérente, ce qui se complique à l’heure de la lecture en ligne article par article (7:45)
  • Une tonalité réflexive et parfois autocritique (11:15)
  • Un effort d’objectivation statistique de ce que publient les Annales (17:00) et de qui compose son comité (19:00)
  • Retour sur un épisode important dans la vie de la revue, le « tournant critique », à la fin des années 1980 (20:00) et le rôle joué par Bernard Lepetit (25:00)
  • L’ouverture plus récente de la revue à des aires culturelles non européennes (28:00)
  • Le trajet d’un texte soumis à la revue (33:00)
  • L’enjeu important de la traduction en anglais désormais intégrale (37:45)
  • L’importance du travail éditorial dans la production du savoir (42:00)
  • Discussion sur un passage de la revue portant sur le rapport histoire / littérature (46:00)
  • Quel rapport au présent et au politique dans une revue savante ? (50:00)

169. Vies posthumes de Michelet, avec Camille Creyghton

L’invitée: Camille Creyghton, assistant professor à l’université d’Utrecht

Le livre: Résurrections de Michelet, Politique et historiographie en France depuis 1870, Paris, éditions de l’EHESS, 2019.

La discussion:

    • Comment une chercheuse néerlandaise s’empare de Michelet (2’)
    • Le sens du titre : « résurrections » de Michelet (5’)
    • Le conflit de succession à la mort de Michelet et le rôle de sa veuve Athénaïs Mialaret  (8’)
    • La sous-estimation de la part des femmes dans l’écriture de l’histoire au XIXe siècle (10’45)
    • La promotion de Michelet comme grand historien de la IIIe République (13’30)
    • Une figure pas si consensuelle ou simple à commémorer, à droite notamment (18’)
    • Les usages de Michelet en temps de crise : affaire Dreyfus, Grande Guerre, Occupation (22’20)
    • Les coupures historiographiques à nuancer entre histoire romantique, méthodique et des Annales (25’)
    • Les liens personnels et intellectuels entre Michelet et Gabriel Monod (30’05)
    • La distinction souvent faite entre Michelet « historien » et « écrivain » (33’)
    • La « redécouverte » de La Sorcière dans les années 1970 (36’30)
    • Vers une banalisation contemporaine de Michelet ? (41’)
    • Michelet a-t-il des équivalents en Europe ? (47’)

137. Écritures alternatives de l’histoire, avec Axelle Brodiez-Dolino et Émilien Ruiz

Les invité-e-s : Axelle Brodiez-Dolino, historienne au CNRS ; Emilien Ruiz, historien à Sciences Po, membres du comité de rédaction de la revue Le Mouvement Social

Le numéro de revue : Le Mouvement Social n° 269-270, 2019/4, « Écrire autrement ? L’histoire sociale en quête de publics » 

La discussion :

  • Présentation de la revue Le Mouvement Social (1’30)
  • Le thème du numéro : écrire l’histoire autrement (BD, théâtre, blogs…) (3’)
  • La nouveauté des formes d’intervention actuelle des historien-ne-s dans l’espace public (8’
  • En lien avec un contexte qui est aussi politique, avec des usages réactionnaires de l’histoire (10’45)
  • Les questions méthodologiques (histoire comme travail de la preuve), au cœur des enjeux politiques (12’45)
  • Les injonctions paradoxales des institutions et des pairs vis-à-vis des interventions dans l’espace public : encouragées (14’) sans être toujours valorisées (17’30), avec des obstacles notamment juridiques (19’)
  • Le plaisir et l’intérêt de ces écritures alternatives, avec la rencontre d’un public plus vaste (20’30)
  • La notion d’histoire publique, qui permet en partie de poser ces enjeux, mais aussi les problèmes qu’elle pose (22’30)
  • Les questions de statut, de légitimité, de reconnaissance pour les collègues qui tentent ces écritures alternatives (28’)
  • Le rôle du web, des réseaux sociaux, de Wikipedia dans ces évolutions (29’30)
  • Quelle réception de ces pratiques, quelle efficacité, quantitative et qualitative ? (35’)
  • Quelle place pour les émotions dans ces pratiques, et quel enrichissement pour les historien-ne-s ? (38’)
  • La catégorie « histoire populaire » et ce qu’elle dit, par son relatif succès, des écritures alternatives de l’histoire et de leur réception (42’)
  • Qui « nous » lit ? (48’)

Schéma de Lisa Gilbert diffusé sur Twitter puis auprès de la American Historical Association.

Ajout du 28 août 2020:schéma traduit et adapté par André Loez

 

133. Histoires de Tintin #9 : Tintin au pays des sciences humaines, avec Matthieu de Oliveira

L’invité : Matthieu de Oliveira, MCF à l’université de Lille

Le Sceptre d’Ottokar (c) Hergé / Moulinsart

Le thème : Tintin, les sciences humaines, et la représentation de la recherche

La discussion :

  • Des albums qui mettent en scène une démarche de recherche (1’)
  • Le sceptre d’Ottokar, un album qui met en scène la recherche à travers la sigillographie (2’)
  • Les règles et conditions d’accès aux documents dans l’album (6’)
  • L’héraldique et les éléments médiévalisants de l’album (10’15)
  • La représentation des savants dans l’univers d’Hergé (13’)
  • Le secret de la Licorne et le Trésor de Rackham le rouge, deux albums structurés par le motif de la recherche (18’45)
  • Les archives familiales du capitaine Haddock (21’30)
  • L’archéologie pratiquée par Haddock et Tintin sur l’île (26’)
  • Le trésor archivistique découvert dans l’épave (30’)
  • Les albums liés aux Incas, et leurs enjeux : recherche archéologique, éthique des fouilles et de la collecte d’objets… (33’)
  • Tintin, amateur de livres (38’)
  • Tintin, fact-checker (39’30)
  • Tintin, capable de décrypter énigmes et de reconstituer des fragments (42’40)
  • Tintin et le « paradigme de l’indice » (46’30)

Les références citées dans l’émission :

121. Métiers du livre face à la crise, avec Chloé Pathé

L’invitée : Chloé Pathé, fondatrice des éditions anamosa

Le sujet : comment les maisons d’éditions, librairies, actrices et acteurs de la filière du livre font face à la crise liée à la Covid-19.

La discussion :

  • Le lien fondamental entre maisons d’édition indépendantes et librairies indépendantes (1′)
  • Les effets de la crise sur une petite maison d’édition (3’40)
  • La rupture du cotact physique avec lecteurs, libraires, festivals… (5′)
  • Une lecture en « numérique » qui augmente, sans compenser l’absence des livres physiques (8′)
  • Le fonctionnement de la librairie et des « offices » qui en rythment la vie, non sans difficultés (10′)
  • La place d’Amazon, et de ses pratiques critiquables dans cet ecosystème complexe (14′)
  • Une revendication clef, le tarif postal spécifique dédié au livre (15’50)
  • Une « suproduction » des livres et comment on pourrait y remédier (18’50)
  • Le calendrier des parutions, à repenser (22′)
  • La structure du champ éditorial en France, avec des petites structures mais aussi des mastodontes (27’10)
  • Le soutien nécessaire de l’État, et la perspective d’États généraux de l’édition indépendante (31′)
  • Des réflexions à long terme, sur l’écologie et l’économie du livre (35′)

Liens et tribunes :

93. Inquiétantes restrictions sur les archives contemporaines, avec Isabelle Neuschwander et Maurice Vaïsse

Les invité-e-s

  • Isabelle Neuschwander, chercheuse et archiviste, ancienne directrice des Archives Nationales
  • Maurice Vaïsse, historien, professeur émérite à sciences-po, spécialiste d’histoire internationale de la Ve République

La discussion

  • Le cadre légal de la communication des archives en France : la loi de 2008 (intégrée au Code du Patrimoine) et ses principes
  • Les différents délais de communicabilité, leurs raisons d’être, les possibilités de dérogation
  • Les dispositions critiquables de la loi, s’agissant de ce qui concerne le nucléaire, avec des archives définitivement incommunicables
  • Une loi qui s’applique à différentes institutions et différents dépôts d’archives
  • Le cœur du problème actuel : l’Instruction Générale Interministérielle (IGI) 1300 de 2011
  • La façon dont Maurice Vaisse s’est vu opposer le refus de consultation de certaines archives en vertu de ce texte
  • Les contradictions entre l’IGI 1300 et le Code du Patrimoine quant à la classification « secret » des documents
  • Le problème de la hiérarchie des normes : la loi de 2008 et le Code du Patrimoine devraient prévaloir sur l’IGI 1300
  • Un surcroît de travail inutile pour les archivistes
  • Des exemples concrets de recherches bloquées par ces dispositions
  • La question de l’historicité du « secret » et de ses catégories
  • Une comparaison avec les pratiques archivistiques américaines et le Freedom of Information Act (1966)
  • Le principe français de respect des fonds, que l’IGI 1300 risque de fragiliser

Références

Cadre légal

Tribunes et articles

  • « Archives et transparence, une ambition citoyenne », La Gazette des archives, n° 255 (2019-3)
  • Lettre des historiens américains au président Macron (11 février 2020)
  • Tribune d’historien-ne-s dans Le Monde (13 février 2020)
  • Tribune d’historien-ne-s étrangers dans Le Monde (13 février 2020)
  • Tribune de l’Association des archivistes français (19 février 2020)
  • Dossier en ligne sur le site Histoirecoloniale.net

Analyses

  • Gilles Morin,”Archives : entre secret et patrimoine“,  Histoire@Politique, N°5, mai-août 2008
  • Maurice Vaïsse, « Un historien face au secret des archives », 20 & 21. Revue d’histoire, 2019/3 N° 143, p. 149 à 155
  • Marion Veyssière, « La communication des archives publiques en France », 20 & 21. Revue d’histoire, 2019/2 N° 142, p. 141-151
  • Blog “Droit(s) des archives”

 

66. Bibliothèque idéale et participative (3) : époque contemporaine

Dans ce troisième épisode d’une série réalisée grâce aux contributions des auditrices et des auditeurs du podcast, qui ont envoyé un bref éloge d’un livre d’histoire les ayant marqués, sont évoqués les luttes et les drames de l’histoire contemporaine: Grande Guerre,Shoah, guerre d’Algérie, combats des minorités noires aux États-Unis… Mais aussi de belles tentatives pour reconstruire le monde d’individus connus ou inconnus.

Vus pouvez également écouter le premier volet de cette série portant sur l’antiquité et le moyen âge, et le second consacré à l’époque moderne  (du XVIe au XVIIIe siècle).

Les livres conseillés :

  • Alain Corbin, Le monde retrouvé de Louis-François Pinagot, sur les traces d’un inconnu, 1798-1876, Paris, Flammarion, 1998 (par Jérôme Lamy)
  • Gérard Noiriel, Les ouvriers dans la société française, xixe-xxe siècle, Paris, Le Seuil, 1986 (par Mathilde Larrère)
  • Timothy Tackett, Par la volonté du peuple. Comment les députés de 1789 sont devenus révolutionnaires, Paris, Albin Michel, 1997 (par Mathilde Larrère)
  • Patrick Cabanel, Le protestantisme français : la belle histoire, Nîmes, Alcide, 2017 (par Stéphane Zehr)
  • Michelle Perrot, George Sand à Nohant. Une maison d’artiste, Paris, Seuil, 2018 (par Mathilde Castanié)
  • Stéphane Audoin-Rouzeau, Annette Becker, 14-18, Retrouver la guerre, Paris, Gallimard, 2000 (par Nathan Menez)
  • Emmanuel Debruyne, « Femmes à boches ». Occupation du corps féminin dans la France et la Belgique de la Grande Guerre, Paris, Les Belles Lettres, 2018 (par Nicolas Charles)
  • Calel Perechodnik, Suis-je un meurtrier ?, Paris, Liana Levi, 1998 (par Théo Bonin)
  • Caroline Rolland-Diamond, Black America. Une histoire des luttes pour l’égalité et la justice (XIXe-XXIe siècle), Paris, La Découverte, 2016 (par Véronique Servat)
  • Alain Dewerpe, Charonne, 8 février 1962. Anthropologie historique d’un massacre d’État, Paris, Gallimard, 2006 (par Théophile Leroy)
  • Etienne Anheim, Le travail de l’histoire, Paris, Publications de la Sorbonne, 2018 (par Aurore Denmat-Léon)
  • Patrick Boucheron, Comment se révolter ?, Bayard, Montrouge, 2016 (par Marie-Cécile Pineau)