266. Socio-histoire du foot, avec Manuel Schotté

L’invité : Manuel Schotté, professeur de sociologie à l’université de Lille

Le livre : La Valeur du footballeur. Socio-histoire d’une production collective, Paris, éd. du CNRS, 2022.

La discussion :

  • Introduction (00:00)
  • Le paradoxe de salariés d’origine modeste captant une part énorme de la valeur (1:15)
  • Un questionnement sociologique et pas économique (4:15) et une démarche de socio-histoire (6:20)
  • Comment le football s’impose – ou pas – en tant que sport dans un pays (9:30)
  • La construction précoce d’un cadre homogène pour le football (15:00)
  • Le modèle salarial comme mode d’organisation du sport (21:00)
  • Le rôle des médias dans la construction du succès footballistique (23:00)
  • La télévision, source de financement qui n’a pas toujours été évidente (27:00)
  • La croissance de l’intérêt pour le spectacle sportif (31:00)
  • La grève des footballeurs de 1972 et le basculement contractuel qui en a découlé (40:00)
  • La question du salaire « trop » élevé qui émerge dans les années 1980 (45:00)
  • L’arrêt Bosman de 1995, une rupture qui n’en est pas une (49:00)
  • Pourquoi Maradona en couverture du livre ? (52:00)
  • Les conditions de possibilité d’écriture du livre (53:25)

Le conseil de lecture : Randall Collins, Interaction ritual chains

259. Informations incertaines dans l’Algérie coloniale, avec Arthur Asseraf

L’invité : Arthur Asseraf, maître de conférences à Cambridge

Le livre : Le désinformateur. Sur les traces de Messaoud Djebari, Algérien dans un  monde colonial (Fayard, 2022)

La discussion :

  • Introduction (00:00)
  • Qui était Messaoud Djebari, le « désinformateur » ? (00:45)
  • Un personnage qui participe d’une culture de la célébrité et de l’information de la « belle époque » (3:45)
  • Djebari, Pinagot, Menocchio (4:50)
  • Une figure d’intermédiaire caractéristique du moment colonial (7:00)
  • Premier avatar de Djebari: une histoire de société secrète en 1881 (9:00)
  • Seconde apparition: un explorateur en Afrique centrale (13:00)
  • Algérie, Afrique centrale, métropole: un décentrement historiographique (15:45) et géographique (17:30)
  • Les « survivants de la mission Flatters » (20:45) et le livre de Djebari (23:00)
  • Un colonisé parlant au nom de la colonisation (27:30)
  • L’antisémitisme travaillant la société coloniale algérienne (31:00)
  • Les choix d’écriture du livre (34:20)
  • Un livre du temps du covid (38:00)
  • Les hasards de la recherche (40:30)
  • La place de la langue arabe dans la recherche et dans le livre (42:50)
  • Regard d’un historien de l’Algérie coloniale sur les positions du président Macron (45:00)

Les conseils de lecture :

  • Fanny Colonna, Le meunier, les moines et le bandit. Des vies quotidiennes dans l’Aurès (Algérie) du XXe siècle, Sindbad, Actes Sud, 2010.
  • Joe Sacco, The fixer : Une histoire de Sarajevo, Rackham, 2004.

97. Discours mobilisateurs, de Viviani et Churchill à Macron

Le thème : après l’allocution présidentielle annonçant la “guerre” contre la pandémie de Coronavirus, retour à l’aide d’archives audio sur différents discours historiques de mobilisation dans la Première et la Seconde Guerres mondiales. Lire également à ce propos le texte de Maxime Combes, “nous ne sommes pas en guerre, mais en pandémie”.

Les extraits audio:

  • Emmanuel Macron, 16 mars 2020
  • Georges Clemenceau, années 1920 (2’10)
  • René Viviani, 5 août 1914 (3′)
  • René Viviani, 26 août 1914
  • Paul Deschanel, 22 décembre 1914 (5′)
  • Raymond Poincaré, 14 juillet 1915 (7’45)
  • James Hamilton Lewis, 1918 (9’20)
  • Franklin Lane, 1918 (10’10)
  • James W. Gerard, 1918 (11’10)
  • George VI, 3 septembre 1939 (13’20)
  • Paul Reynaud, 28 mai 1940 (15′)
  • maréchal Pétain, 17 juin 1940 (16’40)
  • maréchal Pétain, 30 octobre 1940
  • Jacques Doriot, juillet 1941 (17’40)
  • Winston Churchill, 13 mai 1940 (18’40)
  • Winston Churchill, 4 juin 1940
  • Winston Churchill, 18 juin 1940
  • Winston Churchill, 20 octobre 1940
  • général De Gaulle, 22 juin 1940 (28’30)
  • général De Gaulle, 23 octobre 1941
  • Franklin D. Roosevelt, 8 décembre 1941 (35’30)
  • Eleanor Roosevelt, 8 décembre 1941 (38’05)
  • un électricien new-yorkais, 8 décembre 1941
  • Sol Shidlinger, 8 décembre 1941

Pour aller plus loin:

BNF, archives de la parole

Library of Congress, recherche “discours”

95. Les “vitrioleuses” au XIXe siècle, avec Karine Salomé

L’invitée : Karine Salomé, historienne du XIXe siècle et professeure en lycée

Le livre : Vitriol. Les agressions à l’acide du XIXe siècle à nos jours, Paris, Champ Vallon, 2020.

La discussion :

  • Le point de départ de l’enquête
  • Les sources et leur croisement, avec un dépouillement de la presse en particulier
  • Quelles surprises dans ces sources ?
  • Le contexte social des agressions au vitriol, une conflictualité de « l’interconnaissance »
  • La question du « crime passionnel », notion en réalité ambiguë
  • Une forte proportion des acquittements, qui renvoie aux rôles assignés aux femmes au XIXe siècle
  • Crime passionnel ou prémédité ?
  • Un processus de correctionnalisation des affaires de vitriol
  • L’idée d’un geste opéré par contagion, de la presse ou de la littérature qui l’évoque
  • Deux affaires célèbres et archétypales : la veuve Gras et la comtesse de Tilly
  • L’agression au vitriol, symptôme d’une reconfiguration des rapports de couple
  • Les dimensions politiques du vitriol, associé aux femmes insurgées en 1848 et 1871, ou à des conflits sociaux comme en 1907
  • L’agression au vitriol, irruption féminine dans l’espace public ?
  • Le dessin d’Albert Robida en 1880, « Le coup d’état féminin »
  • Le « moment vitriol » comme période d’interrogation sur les rapports entre les sexes
  • La comparaison avec la pratique des balafres (sfregio) à Naples
  • Le déclin des agressions au vitriol, difficile à expliquer
  • Les résurgences contemporaines, en Asie du sud particulièrement, avec une inversion genrée

Les références citées dans le podcast et le conseil de lecture :

  • Thomas Bouchet, Le roi et les barricades, une histoire des 5 et 6 juin 1832, Paris, Seli Arslan, 2000.
  • (conseil) Anne-Emmanuelle Demartini, Violette Nozière, la fleur du mal. Une histoire des années trente, Ceyzérieu, Champ Vallon, 2017.
  • Dominique Kalifa, Les bas-fonds, histoire d’un imaginaire, Paris, Seuil, 2013.
  • Myriam Tsikounas, Éternelles coupables. Les femmes criminelles de l’Antiquité à nos jours, Paris, Éd. Autrement, 2008.
  • Katherine Watson, « Love, Vengeance and Vitriol: An Edwardian True-Crime Drama » in Kilday A-M, Nash D (ed.), Law, Crime and Deviance since 1700: Micro-Studies in the History of Crime, Bloomsbury, 2016.

Dessin d’Albert Robida, 1880 (à consulter en haute définition ici)
https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/in/dz/thumb/512/b63/442/8ef/49405-3.jpg

46. L’histoire comme émancipation, avec Laurence De Cock, Mathilde Larrère et Guillaume Mazeau

Les invité-e-s : Laurence de Cock (professeure en lycée), Mathilde Larrère (MCF à l’Université Paris-Est-Marne-la-Vallée) et Guillaume Mazeau (MCF à l’Université Paris-I)

Le livre : L’histoire comme émancipation, Agone / Aggiornamento Histoire-géographie, 2019.
La discussion : le sens à donner au titre du livre, « l’histoire comme émancipation » (1:00) ; la défense d’une histoire qui peut être à la fois engagée et scientifique (4:30) ; la méthode historique qui peut elle-même être émancipatrice (6:20) ; ne pas substituer un « roman de gauche » au « roman national » (10:00) ; l’importance du travail historique pour faire exister les dominé-e-s ou « invisibilisé-e-s » de l’histoire (12:00) ; les années 1980 comme point de bascule d’une politisation de l’histoire, réactivant une histoire conservatrice (14:00) ; un exemple d’invisibilité récente : l’histoire des paysans (16:45) ; un contexte qui amène à chercher des façons d’opposer des propositions aux récits dominants ou simplificateurs (18:10) ; l’espace de la vulgarisation qu’il ne faut pas abandonner (19:30) ; l’impératif pédagogique, lié à l’émancipation, et qui ne va pourtant pas de soi dans le métier historien (24:30) ; un livre qui constitue à la fois un manifeste et l’exposition de propositions et de tâtonnements (26:20) ; le nécessité pour les historiennes et les historiens de « redistribuer » le capital culturel (28:40) ; pour cela, un travail qui peut se confronter à d’autres formes, comme le travail théâtral (30:50) ; un retour sur la polémique liée à la (fausse) disparition de Verdun dans les programmes scolaires (36:00) ; l’histoire comme mise à distance de soi-même, permettant aussi le désaccord et le débat (40:20).

Les précédentes émissions : sur l’enseignement de l’histoire, avec Laurence De Cock ; autour de 1848, avec Mathilde Larrère et Romain Duplan ; sur le dictionnaire “Maitron” avec Paul Boulland.

45. La série “Rome”, ses choix visuels et sa représentation de la société romaine, avec Vivien Barrière, Victor Faingnaert et Clément Salviani

Cliquer ici pour écouter le premier volet de l’émission, consacré aux origines de la série et à son contexte de production.

La série : Rome (HBO / BBC, 2005-2007)

Les invités : Vivien Barrière, MCF en histoire et archéologie à l’université de Cergy ; Victor Faingnaert, doctorant à l’université de Caen ; Clément Salviani, doctorant à l’INHA

La discussion : les aspects visuels de la reconstitution de Rome ; le jeu sur l’intérieur et l’extérieur, la domus et la rue ; la façon dont la vie d’un quartier, l’Aventin, est restituée, avec ses liens sociaux et sa criminalité ; les clins d’œil aux films de gang et de mafia ; le vêtement comme source de distinction sociale ; le conflit populares / optimates et les rapports complexes entre grandes familles romaines, parfois un peu simplifié à l’écran ; Pullo et Vorenus comme incarnation de deux tendances au sein de la société romaine ; la représentation de l’esclavage, très frontale ; une série hypersexualisée, au détriment des personnages féminins, mais aussi d’un Auguste caricatural sur ce plan ; le cosmopolitisme de Rome, le rapport orient-occident, et les représentations outrées de l’Égypte lagide ; la scène clef : « He was a consul of Rome ! » ; la façon dont les rituels romains sont mis en scène, notamment les rites de damnation (defixio) ; le rapport à la mort et au suicide des personnages ; nos scènes préférées ou, à l’inverse celles qu’on peut penser ratées du point de vue historique ; quelle période de l’histoire romaine faudrait-il adapter en série ou en film ?

44. La série “Rome”, ses origines et son rapport à l’histoire, avec Vivien Barrière, Victor Faingnaert et Clément Salviani

Cliquer ici pour écouter la deuxième partie de l’émission qui passe en revue les différents thèmes abordés dans la série.

La série : Rome (HBO / BBC, 2005-2007)

 Les invités : Vivien Barrière, MCF en histoire et archéologie à l’université de Cergy ; Victor Faingnaert, doctorant à l’université de Caen ; Clément Salviani, doctorant à l’INHA

La discussion : comment les invités ont découvert la série « Rome » ; comment la série se sert de personnages secondaires et souvent fictifs pour en faire des déclencheurs de faits historiques ; le contexte de création au début des années 2000 et l’ambition considérable de la série ; le rôle du producteur John Milius ; un moment de revival du péplum suite notamment au succès de Gladiator et les parallèles entre les deux fictions ; les autres productions évoquant l’antiquité (Troie, 300…) ; la périodisation et le rythme des deux saisons ; les mésaventures de la production qui a conduit à condenser la série ; les choix narratifs et en termes de sources, et les distances prises avec celles-ci ; le conseiller historique Jonathan Stamp ; les mécanismes causaux de la série ; le portrait croisé d’Antoine et Octave, et la représentation des enjeux politiques romains.

 

 

16. Hamilton: l’histoire de la Révolution américaine en musique et sur scène

Un mini-documentaire en 6 parties sur la comédie musicale Hamilton, et son rapport à l’histoire, avec quelques petits extraits musicaux.

Lin-Manuel Miranda en vacances au Mexique en 2008, lisant la biographie d’Alexander Hamilton par Ron Chernow qui a inspiré son projet

1) Présentation de “Hamilton” et son succès inouï (0’30)
2) Lin-Manuel Miranda et les origines du projet (2’30), avec son passage à la Maison Blanche en 2009
3) La vie mouvementée d’Alexander Hamilton (6’45)
4) Un spectacle aux choix scéniques et musicaux originaux, avec une dimension politique (12’50)
5) Chez les historiens, enthousiasme et critiques (21′)
6) Leçons finales : l’écart fécond entre spectacle et histoire (30’45)

Parmi les références citées:
présentation en français par Sylvie Bressler
présentation synthétique dans le NYT
portrait de Lin-Manuel Miranda et description du projet dans le New Yorker
-un livre d’histoire interrogeant Hamilton et son succès
commentaire positif par Joseph M. Adelman
-le Founders chic, article de H.W. Brands en 2003 dans The Atlantic
commentaire critique par Lyra Monteiro
commentaire critique par Annette Gordon-Reed
-commentaire par Joanne Freeman
point de vue féministe par Stacy Wolf

Conseil final: Histgeobox pour continuer à réfléchir à l’histoire en musique

13. Radio Lorraine cœur d’acier, avec Ingrid Hayes

L’invitée: Ingrid Hayes, maîtresse de conférences à l’Université Paris-X Nanterre

Le livre: Radio Lorraine cœur d’acier, 1979-1980. Les voix de la crise, Presses de Sciences Po, 2018, 348 p.

La discussion: bref historique de “Radio Lorraine cœur d’acier” (1′), les origines de cette recherche (2’15), le contexte très particulier de la fin des années 1970, tournant historique pour le monde ouvrier (4′), “la classe ouvrière n’est plus ce qu’elle n’a jamais été”, expression de Roger Cornu (5’45) le travail sur la source radiophonique, les particularités des archives et du matériau sonore, leurs manques (8′), les dimensions concrètes de la diffusion d’une radio libre alors illégale (11’15), les contradictions d’une radio fondée par la CGT, mais prônant et pratiquant l’ouverture (13’45), extrait audio: lancement de la radio par Marcel Trillat le 17 mars 1979 (14’15), les débats ambigus à l’antenne concernant les pays de l’est (17’15), la tension entre culture ouvrière et culture dominante/légitime à l’antenne (21’15), la place forte et limitée à la fois de la parole ouvrière (24′), l’émergence d’une place spécifique pour les femmes (27’05), extrait audio: débat sur l’accouchement, 5 avril 1979 (29’50), la parole des immigrés et la vocation antiraciste de la radio (32’40), extrait audio: introduction de l’émission “la parole aux immigrés” (33’35), la reprise en main de la radio par la CGT (36’50), les mémoires locales fortes autant que dissonantes de “LCA” (40’20).

Les références citées dans le podcast :
Roger Cornu, “Nostalgie du sociologue.La classe ouvrière n’est plus ce qu’elle n’a jamais été”, in J. Deniot & C. Dutheil (dir.), Métamorphoses ouvrières, t. I, Paris, L’Harmattan, 1995.
Gérard Noiriel, Longwy, Immigrés et prolétaires (1880-1980), Paris, Presses Universitaires de France, collection « Pratiques Théoriques », 1984.
Coffret “un morceau de chiffon rouge” avec extraits à écouter sur le site.

Le conseil de lecture:
Michel Verret, Chevilles ouvrières, Paris, éditions de l’Atelier, 1995.

5. Sur l’enseignement de l’histoire, avec Laurence de Cock

L’invitée : Laurence de Cock, qui enseigne en lycée et à l’université Paris-Diderot ; elle est la fondatrice du collectif aggiornamento histoire-géo qui travaille à repenser l’enseignement de l’histoire et de la géographie.

Le livre : Laurence de Cock, Sur l’enseignement de l’histoire, Paris, Libertalia, 2018, 329 p., 17€.

La discussion : présentation de l’ouvrage ; la figure souvent caricaturée d’Ernest Lavisse et son originalité comme savant et pédagogue (à 3 minutes environ), la difficulté (et la nécessité) d’ouvrir la porte de la salle de classe pour étudier les pratiques scolaires  et pas seulement les programmes ou les manuels (5 min.), le renouvellement des questionnements autour de l’enseignement de l’histoire après la Première Guerre mondiale, en lien notamment avec la naissance (1929) de la revue Annales d’histoire économique et sociale de Lucien Febvre et Marc Bloch (9 min.), le contexte particulier des années 1960-1970 où fourmillent les projets (13 min.), l’inertie des pratiques ordinaires pour beaucoup de profs loin des avant-gardes pédagogiques (16 min.) le tournant du début des années 1980 et les cris d’alarme d’Alain Decaux sur l’enseignement de l’histoire (18 min.), la difficulté de l’histoire scolaire et de sa finalité intellectuelle dans un contexte où l’immigration et sa vision « culturaliste » polarise les débats (20 min.), la question du jugement dans l’histoire et dans la salle de classe (23 min.), comment faire une scolaire émancipée et émancipatrice sans substituer un « roman de gauche » au « roman national » (26 min.), le carcan horaire des programmes (28 min.), et enfin les bonnes raisons de devenir prof d’histoire (30 min.).

Les références citées dans le podcast :

  • Suzanne Citron, Le mythe national. L’histoire de France revisitée, Paris, éditions de l’Atelier, 2008.
  • Annie Bruter, « Un laboratoire de la pédagogie de l’histoire. L’histoire sainte à l’école primaire (1833-1882) », Revue de l’histoire de l’éducation, n° 114, 2007.
  • Evelyne Héry, Un siècle de leçons d’histoire. L’histoire enseignée au lycée 1870-1970, Rennes, PUR, 1999.
  • Olivier Loubes, « “L’incommode image exacte” du Petit Lavisse. Brève histoire régressive des écritures scolaires du récit national (2013-1913) », in Etienne Bourdon et al., Lavisse : le roman national comme patrimoine scolaire, Éditions de l’œil, 2016.
  • Antoine Prost, Histoire de l’enseignement et de l’éducation depuis les années 1930, Perrin, 2004.

Le conseil de lecture : Gérard Noiriel, Une histoire populaire de la France, Marseille, Agone, à paraître en septembre 2018.