227. Le peintre Ilya Répine, avec Stéphanie Cantarutti et François-Xavier Nérard

Les invité-e-s :

  • Stéphanie Cantarutti, conservatrice en chef au Petit Palais, commissaire de l’exposition
  • François-Xavier Nérard, MCF à l’Université Paris-I

L’artiste : Ilya Répine (1844-1930) à l’occasion d’une exposition au Petit Palais

La discussion :

Stéphanie Cantarutti

  • Pourquoi une exposition Répine ? (1:30) comment a-t-elle été organisée ? (2:45)
  • Un artiste aux origines modestes (3:30), né en Ukraine (4:30)
  • La fameuse toile de 1873 Les haleurs de la Volga et ses lectures politiques (5:15)
  • Un parallèle avec Courbet (8:00)
  • Répine et son rapport à la France, visitée dès les années 1870 (9:00)
  • Son insertion dans la vie artistique russe (10:00)
  • Le peintre de l’histoire russe et Les cosaques zaporogues (11:30)
  • Un regard sur des moments troubles de l’histoire russe : la Tsarevna, Ivan le terrible (13:30)
  • Un peintre de l’émotion et du moment saisi, comme dans Celui qu’on n’attendait plus (15:15)
  • Un artiste coutumier des retouches et repentirs (17:15)
  • Ivan le terrible, un tableau récemment vandalisé, à la forte charge politique (18:00)
  • Une forme d’éloignement dans sa propriété finlandaise à partir du XXe siècle (21:00)
  • La relation Répine – Tolstoï (22:00)
  • Répine, peintre de la vie religieuse : la Procession dans la province de Koursk (23:45) bossu
  • Comment travaille Répine (27:15) portrait de kanine
  • L’évolution de l’art de Répine (29:00) conseil d’état ; tout pemier tableau
  • Répine en Révolution, en 1905 et 1917 (30:45)
  • Des relations complexes avec l’URSS (32:45) déserteur kerenski
  • La programmation culturelle accompagnant l’exposition (34:30)

François-Xavier Nérard

  • Un regard d’historien sur l’exposition, et sur son titre qui met en scène « l’âme russe » (36:15)
  • Répine peintre d’histoire, avec Ivan le terrible (40:10)
  • La mise en scène du mouvement populiste et ses ambiguïtés (42:20)
  • Représenter le pouvoir : Alexandre III (52:20)
  • Quels usages de Répine en URSS ? (57:00)

225. Dostoïevski, avec Marguerite Souchon

L’invitée : Marguerite Souchon, professeure en classe préparatoire

Le livre : Le dieu de Dostoïevski, Paris, Première partie, 2021.

La discussion :

  • Le choix d’un livre léger pour aborder un auteur compliqué (1:40)
  • Le bilan du bicentenaire de Dostoïevski (3:40)
  • Un auteur assez central en France, paradoxalement au vu de sa détestation du pays ! (5:35)
  • Origines sociales et préoccupations du servage (6:50)
  • Un succès précoce avec Les pauvres gens en 1846 (10:00)
  • Politisation et arrestation en 1849 (17:00)
  • Un retour compliqué du bagne, avec un voyage en Europe et une rupture avec l’occident (19:30)
  • Le positionnement complexe de Dostoïevski dans le débat occidentalistes / slavophiles (22:00)
  • Une passion religieuse, loin pourtant de l’Église orthodoxe (26:30)
  • La sensibilité de Dostoïevski à la question sociale (29:30)
  • Les démons, description critique des révolutionnaires russes (31:45)
  • Tchernychevski, un contre-modèle pour Dostoïevski (35:00)
  • Les sens d’un autre grand roman, L’idiot (38:00)
  • La réception de Dostoïevski et de ses romans (42:00)
  • Quels rapports avec la censure et avec les autorités ? (44:00)
  • Quels usages de Dostoïevski en URSS ? (46:10)
  • Par quoi commencer sa lecture ? (49:00)

223. Germinal en série TV, avec Marjolaine Boutet, Nicolas Charles et Judith Rainhorn

Une émission coréalisée avec Nicolas Charles du podcast Histoire en séries (cf Les aventures du jeune Voltaire)

La série : Germinal (6 épisodes diffusés sur France 2, 2021)

Les invitées :

  • Marjolaine Boutet est maîtresse de conférences HDR en histoire contemporaine à l’Université de Picardie-Jules Verne, spécialiste des séries télévisées et des représentations audiovisuelles des guerres contemporaines. Elle est l’auteure de Un Village français : une histoire de l’Occupation (La Martinière, 2017), Cold Case : la mélodie du passé (PUF, 2013) et Les Séries Télé pour les Nuls (First, 2009). Elle est également critique de séries pour le magazine Phosphore (Bayard Presse) et dans l’émission Une heure en séries (France Inter).”
  • Judith Rainhorn est professeure en Histoire sociale contemporaine à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses travaux et ses nombreuses publications portent sur l’histoire des sociétés urbaines en France, en Europe et aux Etats-Unis, à l’intersection des mondes du travail industriel, de l’histoire des risques environnementaux et de la santé depuis le XIXe siècle. Sur l’histoire des sociétés minières, elle a organisé plusieurs manifestations scientifiques, publié des articles, dirigé l’ouvrage Santé et travail à la mine, XIXe-XXIe siècles (P.U. Septentrion, 2014) et participé à plusieurs émissions  (France 5, France Culture). Elle est membre du Conseil scientifique du Centre historique minier de Lewarde, le plus important musée de la mine en France (https://www.chm-lewarde.com/fr/) et, à ce titre, a participé à l’organisation de l’exposition “Ouille, ouille, houille : la santé dans les mines » (sept. 2018-mai 2019) et du colloque international qui l’a accompagné.

La discussion :

  • Présentation de la série (1:15)
  • Quel est le XIXe siècle présenté à l’écran ? (3:30)
  • La fiction française et son rapport au XIXe siècle (6:45)
  • La façon dont la série représente la Première Internationale, les luttes sociales, les violences, le rapport aux ouvriers étrangers… (10:20)
  • La volonté d’actualiser Zola, à travers une accentuation de la violence à l’écran (14:30)
  • La représentation du travail de la mine est-elle bien menée ? (18:45)
  • La scène des enchères, porte d’entrée dans les inégalités sociales (23:40)
  • La mise en scène du travail (26:20)
  • Les personnages des dirigeants, la représentation du paternalisme patronal (29:30)
  • Accidents, risques et santé au travail (38:00)
  • L’esthétique de la catastrophe, rappelant Titanic (44:00)
  • La question des luttes sociales, et leur représentation, entre mythologie et réalisme (46:30)
  • La place donnée aux femmes dans la série et les formes d’actualisation qui s’y révèle (51:40)
  • Passage en revue de points forts ou points faibles, le combat de boxe (57:50), la musique (59:20), certains écarts vis-à-vis du roman (1:00:45), la réussite des décors (1:04:20)…

Le conseil: centre minier de Lewarde

221. Chanter la révolution, avec Philippe Darriulat et Les Goguettes (les mercredis des révolutions)

Les mercredis des révolutions, université populaire organisée par la société d’histoire de 1848, en partenariat avec la mairie du 18e arrondissement de Paris, Politis et Paroles d’histoire

Séance 1: chanter en révolution, animée par Caroline Fayolle (MCF, université de Montpellier), avec Philippe Darriulat (Professeur, Sciences Po Lille) et le groupe Les Goguettes

La discussion (et les chansons)

  • Le groupe « les goguettes », son nom, son histoire (2:00), en résonance avec les lieux du XIXe siècle où résonnent musique et politique (8:00)
  • L’évolution des goguettes de la Restauration à la Monarchie de Juillet, face à la répression des autorités (10:00)
  • Le positionnement du groupe « les goguettes » face à la question de la chanson contestataire (19:00)
  • La nature politique mais aussi sociale (métiers, sociabilité…) de la chanson autrefois (25:00)
  • La censure des chansons au XIXe siècle (30:00)
  • Chanson : Béranger, Le Bon Dieu, 1820 (37:00)
  • La question de la « culture populaire » (45:00)
  • Chanson : Pierre Dupont, Le chant des ouvriers (1:00:00)
  • Comment fonctionnent Les goguettes dans le rapport entre texte et musique (1:05:00)
  • Les sources pour écrire l’histoire de la chanson au XIXe siècle (1:11:00)
  • Chanson : Jean-Baptiste Clément, La semaine sanglante, 1871 (1:15:00)

219. Exilés et réfugiés en Europe, avec Delphine Diaz

L’invitée : Delphine Diaz, MCF à l’université de Reims

Le livre : En exil. Les réfugiés en Europe de la fin du XVIIIe siècle à nos jours, Gallimard, Folio histoire, 2021.

La discussion :

  • Une synthèse sur la question de l’exil (1:20)
  • Un livre individuel mais ancré dans des recherches collectives : le programme « asileurope » et le Musée national de l’histoire de l’immigration (3:00)
  • Comment articuler restitution des phénomènes collectifs et parcours de vie individuels ? (6:30)
  • Les termes désignant les phénomènes décrits dans le livre : exilés, émigrés, réfugiés, déportés… (10:00) avec des mots qui changent de sens (13:30)
  • Quand cesse-t-on d’être un exilé ? (16:45)
  • Le tournant dans les perceptions et les politiques des années 1870, qui associe les exilés à un danger et à une menace (18:50)
  • L’importance de la conjoncture économique dans les phénomènes de fermeture et de rejet, dans les années 1880 mais aussi 1930 ou 2010 (22:20)
  • Quelles différences dans les formes d’accueil, entre Grande-Bretagne, France, Belgique ou Suisse ? (24:20)
  • Qu’apprend le XXe siècle à une spécialiste du XIXe sur ces questions ? (27:45)
  • En creux, une histoire de la modernisation des États, des techniques de police et de gouvernement (30:15) (extrait de la Chartreuse de Parme : le passeport de Fabrice del Dongo)
  • La question de l’apatridie au lendemain de la Grande Guerre (32:00)
  • À travers l’exil des républicains espagnols, la dimension personnelle du travail (35:00)
  • Un symptôme de l’échec ou de l’incapacité des États : la conférence d’Évian en 1938 (37:30)
  • Après la Seconde Guerre mondiale (voir l’émission avec Eric Jennings), les difficultés de l’Europe en 1945, un « violent peacetime » (Peter Gattrell) pour les réfugiés (40:00)
  • La formalisation juridique de la question après 1945 (42:45)
  • Les questions actuelles et leur complexité (45:00)Le conseil de lecture :

     

202. Engels et la guerre des paysans dans l’histoire allemande, avec Rachel Renault

L’invitée : Rachel Renault, maîtresse de conférences à l’université du Mans

Le livre : Friedrich Engels, La guerre des paysans, préface d’Éric Vuillard, introduction et notes de Rachel Renault, éditions sociales, 2021.

La discussion :

  • L’intérêt du livre d’Engels, presque deux cents ans après sa naissance (1:00)
  • Éléments de contexte : la guerre des paysans (4:00), Thomas Müntzer, le rôle répressif de Luther, les particularités du Saint Empire (9:30)
  • Qui est Friedrich Engels en 1850 ?
  • Un livre sur 1525 qui est aussi une réflexion sur l’échec politique de 1848-1849
  • La question du morcellement politique allemand, au XVIe siècle et au XIXe siècle, et des rôles respectifs de la Prusse et de l’Empire (19:00)
  • Le problème du Sonderweg ou « chemin particulier » de l’histoire allemande (21:00)
  • Un éloge paradoxal de la bourgeoisie allemande chez Engels (25:00)
  • Un livre qui est une des premières mises en pratique du matérialisme historique (26:20)
  • Une évocation du Saint Empire qui résonne avec les renouvellements historiographiques le concernant (29:45)
  • Ce qui rend le texte « périmé » ou problématique au regard des savoirs actuels sur la guerre des paysans (32:00)
  • La religion, un simple « masque » d’intérêts sociaux ? (34:00)
  • Quel regard porté sur les paysans, et leur rôle de « frein » aux forces révolutionnaires ? (38:15)
  • La force narrative et intellectuelle du texte (42:00)

Le conseil de visionnage : Le jeune Marx, film de Raoul Peck (2017)

192. La Commune, carnet d’expériences, avec Quentin Deluermoz

L’invité : Quentin Deluermoz, professeur à l’Université de Paris

Le livre : Commune(s). Une traversée des mondes au XIXe siècle, Paris, Seuil, 2020.

La discussion :

  • Pourquoi écrire un livre conçu comme un carnet d’expériences, non linéaire ou narratif sur la Commune (1:30)
  • Un événement à réinscrire dans un contexte, celui de la décennie 1860, qui est celle d’une poussée démocratique à l’échelle internationale (4:15), un moment illustré par la trajectoire de Gustave Cluseret (6:00)
  • Ce que font les événements de 1870-1871 à la stature impériale de la France dans le monde (7:00)
  • Les lectures locales de la Commune à l’étranger, qui font jouer les failles politiques internes à différents pays (8:50)
  • L’insertion des événements dans un âge global de la communication qui intensifie la circulation des nouvelles (10:30)
  • Les enjeux globaux de la Commune, peu sensibles à l’échelle du quartier et de l’insurrection (13:25)
  • La Commune, « semi-État » sur la scène internationale ? (15:00)
  • Quel est le champ sémantique du mot Commune en 1871 ? (17:35)
  • La Commune d’Alger, si paradoxale, émancipatrice mais pas pour les Algériens colonisés (20:10)
  • Étudier la Commune comme si l’on ne connaissait pas sa fin, pour saisir ses « dynamiques d’émergence » (23:10)
  • Un bilan pas si « mince » à l’échelle individuelle et du quartier (26:30)
  • Une forme de légalisme communard, dans un événement qui n’est pas sans structure, avec une « pluralité d’ordres » (29:30)
  • Faire l’histoire du désengagement ou de l’indifférence vis-à-vis de la Commune (32:20)
  • Les différents massifs d’archives restant à exploiter (35:00)
  • Une discordance des temporalités vécues, entre Versaillais et Communards, s’accusant mutuellement d’anachronismes (37:30)
  • La remise en ordre discursive de l’après-Commune (39:10)
  • Des échos de la Commune dans le mouvement ouvrier américain (41:15)
  • Le moment commémoratif particulier de 2021 qui fait sens dans le cadre de mutations du rapport au politique (42:30)

Les historiennes et historiens mentionné-e-s dans la discussion:

  • Historiographie de la Commune : Jacques Rougerie, Robert Tombs
  • Polysémie du mot Commune : Claire Judde, Jérémie Foa
  • Algérie : Sylvie Thénault, Hélène Blais
  • Approche processuelle : Haim Burstin, Timothy Tackett
  • Processus de nomination et réinvestissement : Boris Gobille
  • Commune rurale de Corneilla-la-Rivière : Jérôme Quaretti
  • Mouvements sans leaders : Yves Cohen
  • Survivance du passé : Aby Wartburg

Le conseil: Les damnés de la Commune, de Raphaël Meyssan

Les autres émissions sur la Commune: Maitron de la Commune ; commémorer la Commune ; dessiner la Commune

185. Commémorer la Commune, avec Eric Fournier

L’invité: Eric Fournier, maître de conférences à l’Université Paris-I

L’événement et le livre: 150e anniversaire de la Commune / La Commune n’est pas morte! Usages politiques du passé de 1871 à nos jours, Libertalia, 2013.

La discussion:

  • Une commémoration sous Covid en mode mineur pour 2021 (1:30)
  • Les premières commémorations de 1880-1881 (2:50)
  • La naissance du “mur des fédérés” (5:00)
  • Commémorer ailleurs? (7:20)
  • Les bolcheviks et la Commune (9:35)
  • Le cinquantenaire de la Commune au temps de la division SFIC-PCF / SFIO (12:15)
  • Les lectures réductrices de la Commune dans la mémoire communiste (15:40)
  • Une mémoire plus unie au temps du Front Populaire (19:30)
  • La Commune, hantise de Weygand en 1940 (22:05)
  • Doriot et la Commune (24:35)
  • Mai 68, réactivation de la Commune (28:00)
  • Un centenaire politisé et conflictuel en 1971 (29:15)
  • Pourquoi Pompidou n’était pas au Mur des Fédérés lors du centenaire (30:30)
  • Une mémoire qui tend à se banaliser depuis les années 1980 (32:50)
  • La réactivation de discours “Versaillais” dans les années 2000 (34:40)
  • Les enjeux politiques de la commémoration en 2021 (36:10)

Les conseils et références citées dans l’émission (par ordre alphabétique) :

  • Marc César, Laure Godineau (dir.), La Commune de 1871 : une relecture, Grane, Créaphis, 2019.
  • Jordi Brahamcha-Marin et Alice De Charentenay, La Commune des écrivains. Paris, 1871 : vivre et écrire l’insurrection, Paris, Gallimard, « Folio classique », 2021.
  • Michel Cordillot, La Commune 1871 (collection Maitron)
  • Quentin Deluermoz, Commune(s). Une traversée des mondes au XIXe siècle, Paris, Seuil, 2020.
  • Madeleine Rébérioux, “Le mur des fédérés”, in P. Nora (dir.), Les lieux de mémoire.
  • Jacques Rougerie, Procès des Communards, Paris, Julliard, coll. « Archives », 1964.
  • Edith Thomas, Les pétroleuses, Paris, Gallimard, “Folio histoire”, 2021 [1964], préface de Chloé Leprince.

176. Les 150 ans de la Commune, avec Michel Cordillot et Julien Lucchini

Les invités : Michel Cordillot (professeur émérite à l’université Paris-8), Julien Lucchini (responsable « histoire » aux éditions de l’atelier)

Le livre : La Commune de Paris 1871. les acteurs, l’événement, les lieux, Ivry, éditions de l’Atelier, 2021.

La discussion :

  • Les origines du projet et le choix des auteurs (2:00)
  • Un volume de 1400 pages, véritable challenge éditorial (7:30)
  • Quel paysage historiographique en 2021, par rapport au centenaire de 1971 ? (9:30)
  • La complexification du vocabulaire et des approches, sur le plan sociologique (10:40) et idéologique (12:40)
  • La part de la contingence dans l’histoire brève de la Commune (14:00)
  • Le choix des biographies incluses dans l’ouvrage, complémentaires de celles figurant sur le site (15:00), se voulant représentatif de la diversité des Communards (19:00)
  • La place des femmes dans l’ouvrage (19:50)
  • Annexes, listes, outils de travail présents dans le livre (22:00)
  • Les pistes de recherche futures qui pourront être suivies (23:00)
  • L’iconographie et son intégration (24:00), reflétant la culture visuelle de la période (26:20)
  • La Commune de Paris et ses liens avec le reste du pays et du monde (28:30) et la place des étrangers dans l’événement (30:00)
  • Les sections thématiques du livre, et la place donnée aux controverses historiographiques (32:00), et les aspects moins attendus de l’événement (35:00)
  • Comment concilier sympathies communardes et rigueur historique ? (37:00)
  • Qu’attendre du 150e anniversaire ? (39:00)
  • Quelles résonances actuelles de l’événement ? (40:00)

Voir les compléments du livre en ligne sur le site Maitron.

Chanson d’ouverture: La  Commune est en lutte, de Jean-Roger Caussimon

 

169. Vies posthumes de Michelet, avec Camille Creyghton

L’invitée: Camille Creyghton, assistant professor à l’université d’Utrecht

Le livre: Résurrections de Michelet, Politique et historiographie en France depuis 1870, Paris, éditions de l’EHESS, 2019.

La discussion:

    • Comment une chercheuse néerlandaise s’empare de Michelet (2’)
    • Le sens du titre : « résurrections » de Michelet (5’)
    • Le conflit de succession à la mort de Michelet et le rôle de sa veuve Athénaïs Mialaret  (8’)
    • La sous-estimation de la part des femmes dans l’écriture de l’histoire au XIXe siècle (10’45)
    • La promotion de Michelet comme grand historien de la IIIe République (13’30)
    • Une figure pas si consensuelle ou simple à commémorer, à droite notamment (18’)
    • Les usages de Michelet en temps de crise : affaire Dreyfus, Grande Guerre, Occupation (22’20)
    • Les coupures historiographiques à nuancer entre histoire romantique, méthodique et des Annales (25’)
    • Les liens personnels et intellectuels entre Michelet et Gabriel Monod (30’05)
    • La distinction souvent faite entre Michelet « historien » et « écrivain » (33’)
    • La « redécouverte » de La Sorcière dans les années 1970 (36’30)
    • Vers une banalisation contemporaine de Michelet ? (41’)
    • Michelet a-t-il des équivalents en Europe ? (47’)