136. Histoires de Tintin #11 : Le Crabe aux pinces d’or, avec Pierre Jacolino

L’invité : Pierre Jacolino, professeur de français au lycée, tintinophile, amateur de BD et de culture pop. Auteur du blog popanalyse.eklablog.com.

L’album : Le crabe aux pinces d’or (1940-1941)

La discussion :

  • Le travail d’analyse des cases et séquences de BD dans le blog (1’20)
  • Le charme des versions noir et blanc d’Hergé, dessinateur de planches (3’)
  • La parution troublée du Crabe aux pinces d’or (5’45)
  • Un album loin des réalités de la Seconde Guerre mondiale (7’20)
  • Le cadre géographique de l’album : le monde de la mer, l’Afrique du nord, et ses représentations littéraires ou filmées (11’30)
  • Bagghar, une transposition de Tanger ? (16’50)
  • Une ville coloniale, et une ville de faux-semblants (18’25)
  • Un album qui repose sur le thème du faux : fausse monnaie, fausses boîtes de crabe, faux bateau… (23’)
  • Tintin, un regard perçant (25’)
  • Un univers onirique très développé dans l’ouvrage (27’15)
  • Les scènes frappantes de rêves ou cauchemars impliquant Tintin et Haddock : désir sexuel ? (29’)
  • Désirs, alcool, désintoxication (30’30)
  • La rencontre décisive du capitaine Haddock (34’50)
  • Une nouvelle exploration, plus tournée vers l’intériorité (41’30), l’attention aux êtres et à leur fragilité
  • Apparition d’Haddock, relégation de Milou (43’45)
  • L’héroïsme de Tintin et ses différentes facettes (46’30) : l’habileté, la vitesse (50’25), la rectitude morale (52’30) et même une certaine complexité

Les références citées durant l’émission :

  • Notes de blog de Pierre Jacolino sur l’album
  • Jean-Marie Apostolidès, Les métamorphoses de Tintin, Seghers, 1984, 2e édition, Flammarion, 2006.
  • Benoit Peeters, Les bijoux ravis, Impressions Nouvelles, 2007
  • Pierre Fresnault-Deruelle, Hergé ou le secret de l’image, Essai sur l’univers graphique de Tintin, Moulinsart, 2000

 

 

132. Histoires de Tintin #8 : Hergé, la politique, la Seconde Guerre mondiale, avec Benoit Peeters

L’invité : Benoît Peeters, biographe d’Hergé

Le thème : Hergé et son attitude politique autour de la Seconde Guerre mondiale

La discussion :

  • Une question longtemps brûlante, et centrale, quand on s’intéresse à Hergé (1’15)
  • Les rapports entre Hergé et le leader du mouvement Rex, Léon Degrelle (3’15)
  • Raymond De Becker, personnage clef, « mentor » d’Hergé et « non-conformiste » des années 1930 glissant vers la droite (7’)
  • Un Hergé sans positions politiques affirmées, sinon le monarchisme et le neutralisme (12’20)
  • Hergé sous l’uniforme durant la « drôle de guerre » (15‘30)
  • Le choix d’Hergé rejoignant Le Soir sous l’occupation (18’20)
  • Le Soir « volé » et ses conditions de parution (19’50)
  • Une dimension antisémite explicite dans L’Etoile mystérieuse (23’50)
  • Hergé voulant vivre en retrait du monde, et construire par ses récits une temporalité alternative (29’15)
  • L’occasion manquée de quitter Le Soir en 1943, pour un auteur qui reste fondamentalement un homme de presse (34’40)
  • Les difficultés considérables – morales, psychologiques, judiciaires – d’Hergé à la Libération (38’35)
  • Les échos de ces difficultés dans les récits de Tintin (45’50)
  • Reste-t-il des choses à apprendre sur cette période ? (50’40)

120. Pillages nazis et déformations hollywoodiennes : Monuments men, avec Ophélie Jouan

L’invitée : Ophélie Jouan, historienne de l’art

Le film : Monuments Men (George Clooney, 2014)

La discussion :

  • Le scénario du film (1’30)
  • Un film franchement raté (3’40)
  • Le casting et les problèmes qu’il pose (5’40)
  • Un problème de ton, à la fois sérieux et humoristique (7’30)
  • L’art paradoxalement peu présent dans le film (9’00)
  • Un film appuyé sur une historiographie développée dans les dernières 25 années (10’40)
  • Une dimension pédagogique (malheureusement) revendiquée par le film (13’30)
  • Les réalités du pillage artistique mené par les nazis (15’40)
  • L’identité juive des victimes de spoliations, largement invisibilisée (19’40)
  • La mission des « monuments men » déformée (22’20)
  • L’oubli des efforts pour protéger le patrimoine avant leur arrivée (25’20)
  • Le personnage de Rose Valland, dont le rôle est caricaturé (28’)
  • L’accélération du film, qui met en scène une volonté nazie de détruire les œuvres d’art, de façon là encore déformée (33’)
  • L’idée (inexacte également) d’une concurrence avec les soviétiques sur ce point (35’50)
  • Une ellipse sur les opérations de restitution (38’)
  • Un parallèle à faire avec le film La femme au tableau de 2015 (40’)
  • Mais aussi avec Indiana Jones et les aventuriers de l’arche perdue (43’)
  • Conseils de lecture (46’)

Conseils de lecture et bibliographie :

  • NICHOLAS Lynn, Le pillage de l’Europe : les œuvres d’art volées par les Nazis, trad. Paul Chemla, Paris, Seuil, 1995.
  • VALLAND Rose, Le Front de l’art – Défense des collections françaises 1939-1945 (1961), Paris, éd. RMN, 2014. Réédité en 2014 et étoffé d’un appareil critique.
  • FARMER Walter I., The Safekeepers: A Memoir of the Arts at the End of World War II, Berlin/New York, Walter de Gruyter, 2000.
  • PLAUT James S., “Loot for the Master Race”, The Atlantic, 1946.
  • SMYTH Craig Hugh, Repatriation of Art from the Collecting Point in Munich after World War II, La Haye, Gerson Lectures, Schwartz/SDU, 1988.
  • SKILTON John D., Jr, Défense de l’art européen. Souvenirs d’un officier américain spécialiste des monuments, Paris, Editions internationales, 1948 ; rééd. En anglais : Memoirs of a Monument Officer: Protecting European Artworks, Portland, Inkwater Press, 2008.
  • LORENTZ Claude, La France et les restitutions allemandes au lendemain de la Seconde Guerre mondiale (1943-1954), Paris, ministère des affaires étrangères, coll. « Diplomatie et histoire », 1998.
  • KARLSGODT Elizabeth Campbell, “What’s wrong with this picture: casual disregard for history in George Clooney’s The Monuments Men (2014)”, Historical Journal of Film, Radio and Television, 14 décembre 2015.

Filmographie :

  • LOSEY Joseph, Monsieur Klein, 1976.
  • CURTIS Simon, La Femme au tableau, drame, BBC Films/The Weinstein Company, 2015.
  • FRANKENHEIMER John, Le Train, Les Films Ariane, Les Productions Artistes Associés, Dear Film Produzione, 1964.
  • SCHULER Hannes, Le musée d’Hitler : l’art pillé par les nazis, Les Films du Paradoxe, 2012.

 

 

115. Un film de guerre singulier : Dunkerque, avec Vincent Guigueno

L’invité : Vincent Guigueno, historien, conservateur du patrimoine, et figurant dans le film

Le film : Dunkerque (Christopher Nolan, 2017)

La discussion :

  • Une expérience de figurant dans Dunkerque (1’20)
  • Un film à réinscrire dans une série de films représentant la Seconde Guerre mondiale (5’)
  • Une œuvre qui ne se veut pas un film de guerre traditionnel, d’une construction originale et déroutante (7’30)
  • Le travail du spectateur pour reconstituer la trame du film, et l’expérience singulière du visionnage (12’30)
  • Un film non « symétrique » dont les Allemands sont absents (14’40)
  • Qu’est-ce qu’un film de guerre « traditionnel » ?  ne pas faire à Nolan le procès du film qu’il n’a pas voulu faire (17’30)
  • Le discours de Churchill mis en scène à la fin du film (22’30)
  • Les  sources d’inspiration de Nolan, en lien avec une mémoire familiale et britannique (24’)
  • Un film sans conseillers historiques, mais appuyé sur des témoignages (28’)
  • La place accordée aux Français dans le film, qui a beaucoup fait discuter (30’20)
  • Des anachronismes assumés par Nolan (35’)
  • Dans un film non réaliste, des effets de vérité (37’)
  • Des échos de la Première Guerre mondiale dans la Seconde (42’)
  • Un grand film sur la claustrophobie de la guerre (45’)
  • Conseils de lecture, et dimensions mémorielles locales (47’40)

Conseils de lecture :

 

 

109. Revoir ‘L’armée des ombres’, avec Guillaume Pollack

L’invité : Guillaume Pollack, professeur d’histoire-géographie, et spécialiste de la RésistanceLe film : L’armée des ombres (Jean-Pierre Melville, 1969)

La discussion :

  • Un film puissant sur la Résistance, et le vécu de ses acteurs (1’45)
  • L’expérience personnelle de Melville (6’)
  • Les figures réelles auxquelles renvoient les personnages du film (9’40)
  • Le contexte de 1942-1943 dans lequel se situe l’intrigue (11’10)
  • Les actes de résistance, le quotidien résistant, montrés dans le film (18’30)
  • L’importance des relations avec la population, qui permet de survivre, comme le montre la scène de Philippe Gerbier (Lino Ventura) chez le barbier (24’)
  • Le personnage de Mathilde (Simone Signoret) et ce qu’il montre des rôles féminins dans la Résistance (28’22)
  • La représentation de la violence, à l’encontre de trois figures : le traître, l’ennemi, la résistante qui risquerait d’être « retournée » (31’40)
  • L’appareil répressif français et allemand représenté dans le film (34’30)
  • Le choix de Melville consistant à « dépolitiser » la Résistance, et à faire disparaître presque entièrement les motivations des Résistants (37’30)
  • Quelle réception pour le film en 1969 ? (42’30)
  • Conseils de lecture (45’30)

Pour aller plus loin :

  • Marjolaine Boutet, « L’utilisation pédagogique de la série télévisée Un Village français », Historiens & Géographes, 2016, p. 185-188.
  • Sylvie Lindeperg, Les Ecrans de l’ombre : la Seconde Guerre mondiale dans le cinéma français (1944-1969), Paris, CNRS Éditions, 1997.
  • Christian Delage et Vincent Guigueno, L’historien et le film, Paris, Gallimard, « Folio Histoire », 2004.

97. Discours mobilisateurs, de Viviani et Churchill à Macron

Le thème : après l’allocution présidentielle annonçant la “guerre” contre la pandémie de Coronavirus, retour à l’aide d’archives audio sur différents discours historiques de mobilisation dans la Première et la Seconde Guerres mondiales. Lire également à ce propos le texte de Maxime Combes, “nous ne sommes pas en guerre, mais en pandémie”.

Les extraits audio:

  • Emmanuel Macron, 16 mars 2020
  • Georges Clemenceau, années 1920 (2’10)
  • René Viviani, 5 août 1914 (3′)
  • René Viviani, 26 août 1914
  • Paul Deschanel, 22 décembre 1914 (5′)
  • Raymond Poincaré, 14 juillet 1915 (7’45)
  • James Hamilton Lewis, 1918 (9’20)
  • Franklin Lane, 1918 (10’10)
  • James W. Gerard, 1918 (11’10)
  • George VI, 3 septembre 1939 (13’20)
  • Paul Reynaud, 28 mai 1940 (15′)
  • maréchal Pétain, 17 juin 1940 (16’40)
  • maréchal Pétain, 30 octobre 1940
  • Jacques Doriot, juillet 1941 (17’40)
  • Winston Churchill, 13 mai 1940 (18’40)
  • Winston Churchill, 4 juin 1940
  • Winston Churchill, 18 juin 1940
  • Winston Churchill, 20 octobre 1940
  • général De Gaulle, 22 juin 1940 (28’30)
  • général De Gaulle, 23 octobre 1941
  • Franklin D. Roosevelt, 8 décembre 1941 (35’30)
  • Eleanor Roosevelt, 8 décembre 1941 (38’05)
  • un électricien new-yorkais, 8 décembre 1941
  • Sol Shidlinger, 8 décembre 1941

Pour aller plus loin:

BNF, archives de la parole

Library of Congress, recherche “discours”

93. Inquiétantes restrictions sur les archives contemporaines, avec Isabelle Neuschwander et Maurice Vaïsse

Les invité-e-s

  • Isabelle Neuschwander, chercheuse et archiviste, ancienne directrice des Archives Nationales
  • Maurice Vaïsse, historien, professeur émérite à sciences-po, spécialiste d’histoire internationale de la Ve République

La discussion

  • Le cadre légal de la communication des archives en France : la loi de 2008 (intégrée au Code du Patrimoine) et ses principes
  • Les différents délais de communicabilité, leurs raisons d’être, les possibilités de dérogation
  • Les dispositions critiquables de la loi, s’agissant de ce qui concerne le nucléaire, avec des archives définitivement incommunicables
  • Une loi qui s’applique à différentes institutions et différents dépôts d’archives
  • Le cœur du problème actuel : l’Instruction Générale Interministérielle (IGI) 1300 de 2011
  • La façon dont Maurice Vaisse s’est vu opposer le refus de consultation de certaines archives en vertu de ce texte
  • Les contradictions entre l’IGI 1300 et le Code du Patrimoine quant à la classification « secret » des documents
  • Le problème de la hiérarchie des normes : la loi de 2008 et le Code du Patrimoine devraient prévaloir sur l’IGI 1300
  • Un surcroît de travail inutile pour les archivistes
  • Des exemples concrets de recherches bloquées par ces dispositions
  • La question de l’historicité du « secret » et de ses catégories
  • Une comparaison avec les pratiques archivistiques américaines et le Freedom of Information Act (1966)
  • Le principe français de respect des fonds, que l’IGI 1300 risque de fragiliser

Références

Cadre légal

Tribunes et articles

  • « Archives et transparence, une ambition citoyenne », La Gazette des archives, n° 255 (2019-3)
  • Lettre des historiens américains au président Macron (11 février 2020)
  • Tribune d’historien-ne-s dans Le Monde (13 février 2020)
  • Tribune d’historien-ne-s étrangers dans Le Monde (13 février 2020)
  • Tribune de l’Association des archivistes français (19 février 2020)
  • Dossier en ligne sur le site Histoirecoloniale.net

Analyses

  • Gilles Morin,”Archives : entre secret et patrimoine“,  Histoire@Politique, N°5, mai-août 2008
  • Maurice Vaïsse, « Un historien face au secret des archives », 20 & 21. Revue d’histoire, 2019/3 N° 143, p. 149 à 155
  • Marion Veyssière, « La communication des archives publiques en France », 20 & 21. Revue d’histoire, 2019/2 N° 142, p. 141-151
  • Blog “Droit(s) des archives”

 

92. L’antiquité grecque au Japon, avec Michael Lucken

L’invité : Michael Lucken, professeur à l’INALCO

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Le livre : Le Japon grec. Culture et possession, Paris, Gallimard, 2019.

La discussion :

  • L’origine du livre et de l’enquête (1’15)
  • Des connexions repérées entre Grèce et Japon dès le XIXe siècle, par des savants européens et japonais (3′)
  • Des voyageurs qui analysent les analogies, de forme (colonnes en architecture…) (4’05)
  • Les différents types de corrélations imaginées entre Grèce et Japon, permettant d’imaginer un contre-récit à celui d’un début de l’histoire en occident (5’50)
  • Le contexte de la modernisation à partir de l’ère Meiji (1868) qui permet de comprendre ce regard porté sur la Grèce (8’40)
  • Le référent grec qui permet aussi de se positionner face à la Chine (10′)
  • La structuration des études classiques et helléniques au Japon au début du XXe siècle (11’30)
  • Le paradoxe d’un philhellénisme japonais sans voyages en Grèce, fondé sur les textes (13’20)
  • La formation de néologismes japonais fondés sur le grec, comme « théologie » / « shingaku » (15’05)
  • L’importance de la médiation allemande dans l’émergence du « Japon grec » (17′)
  • Les usages nationalistes de l’antiquité dans la période de l’expansionnisme japonais, des années 1895-1945
  • Les épisodes du passé grec qui sont particulièrement utilisés : un parallèle entre le Japon et Thèbes en particulier ; puis des usages fascisants de Platon (18’25)
  • Les analogies établies entre guerriers grecs et samouraïs japonais, compliquées par la question du corps (22’30)
  • Une « table rase » du rapport à la Grèce en 1945 (24’55)
  • Le patrimoine architectural néoclassique japonais, en grande partie détruit durant la Seconde Guerre mondiale (27’10)
  • Un rapport au théâtre grec qui s’établit après la guerre (29’05)
  • La place de la référence grecque pour l’écrivain Mishima (30’50)
  • Un Japon grec présent en filigrane dans la culture populaire, à travers les films de Miyazaki notamment (32’10)
  • La question de l’appropriation culturelle, possible avec du travail : le Japon peut être grec (34’25)

Les références citées dans le podcast, et le conseil de lecture :

  • Anthony Andurand, Le mythe grec allemand. Histoire d’une affinité élective, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2013.
  • Johann Chapoutot, Le national-socialisme et l’antiquité, Paris, PUF, 2008.
  • Jean-Paul Demoule, Où sont passés les indo-européens ? le mythe d’origine de l’occident, Paris, Seuil, 2014.
  • Pierre-François Souyri, Moderne sans être occidental. Aux origines du Japon d’aujourd’hui, Paris, Gallimard, « Bibliothèque des histoires », 2016.
  • Nakai Masakazu, Introduction à l’esthétique, Dijon, Presses du réel, à paraître.

Fronton néoclassique et colonnade de l’ancien bâtiment de la monnaie à Osaka

88. Quand le Parlement européen (ré)écrit l’histoire, avec Christine Cadot et Sarah Gensburger

Les invitées: Christine Cadot, Maîtresse de conférences en science politique à l’Université Paris 8; Sarah Gensburger, Chargée de recherche au CNRS, directrice adjointe de l’Institut des sciences sociales du politique

Le sujet : Résolution du Parlement européen du 19 septembre 2019 sur l’importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe

La discussion :

  • Une résolution du Parlement européen qui écrit de façon confuse l’histoire de la Seconde Guerre mondiale (1’50)
  • La journée commémorative du 23 août « en hommage aux victimes des régimes totalitaires », peu connue, (3’35)
  • Les « bonnes » intentions derrière ces dispositifs mémoriels (5’10)
  • Les changements mémoriels avec l’élargissement à l’est de l’Union européenne en 2004, qui conduit à inclure le communisme dans le « plus jamais ça » européen (6’30)
  • Le « pilier mémoriel » de l’élargissement de l’Europe, et les effets contre-productifs de certaines politiques mémorielles (9’30)
  • L’idée que la mémoire européenne ferait une appartenance européenne commune (13’30)
  • Une autre journée commémorative européenne, pour les attentats, le 11 mars (14’15)
  • Le rapport compliqué à la Russie actuelle dont témoigne le texte du Parlement européen (16’15)
  • La façon dont les instances européennes s’emparent des enjeux mémoriels, comme réponses à la crise de légitimité de l’UE (20’)
  • La sociologie des eurodéputés, qui les rend propices à se saisir de ces enjeux (23’10)
  • Quel statut juridique pour le texte du Parlement européen, qui n’a pas tout à fait force de « loi » ? (28’20)
  • Les dangers portés par ce texte en termes de relativisation des crimes nazis (32’30)
  • Problèmes et omissions du texte (37′)
  • Les limites plus générales des politiques de mémoire (40’)
  • Quelles mémoires doivent fabriquer les musées, les enseignants ? (44’)

Les références pour aller plus loin :

Christine Cadot, Mémoires collectives européennes, Presses universitaires de Vincennes, 2019.

Sandrine Lefranc, Sarah Gensburger, A quoi servent les politiques de mémoire? Paris, Presses de Sciences Po, 2017.

Article des “Décodeurs” (Le Monde) sur cette résolution

Article de Charles Heimberg critiquant cette résolution