255. Parlementaires allemands, de Weimar à Bonn, avec Agathe Bernier-Monod

L’invitée : Agathe Bernier-Monod, MCF d’études germaniques à l’Université du Havre

Le livre : Les fondateurs. Reconstruire la République après le nazisme, ENS éditions, 2022, en ligne :

https://books.openedition.org/enseditions/41673?format=toc

La discussion :

  • Introduction (00 :00)
  • La choix de l’histoire contemporaine allemande (1 :10)
  • La construction d’un sujet de recherche sur les parlementaires allemands (3 :40)
  • La démarche : questionner leurs parcours sur une longue durée (6 :30)
  • Un « chemin particulier » de l’histoire allemande ? (8 :00)
  • L’ambiguïté de la République de Weimar dans l’histoire politique allemande, repoussoir et modèle après 1945 (9 :00)
  • Les sources, entre lacunes et abondance (12 :15)
  • La variété des profils des parlementaires étudiés, de la gauche à la droite national-conservatrice, comme Otto von Bismarck, petit-fils « de » (15 :00)
  • Le fonctionnement du parlement déjà dégradé par l’irruption des nazis dès 1930 (17 :00)
  • La rupture violente de 1933, avec des parlementaires visés par la répression (19 :00)
  • Le devenir d’un ancien député communiste, Wilhelm Agatz (21 :00)
  • Les trajectoires d’exil avec Ernst Roth, résistant en France (23 :00) ou les difficultés vécues (25 :00)
  • Se réinsérer dans la vie politique après 1945, auprès des alliés (26 :10)
  • Une culture politique plus « virile » après le nazisme ? (29 :00)
  • La RFA comme « restauration » ? (32 :00)
  • Hermann Brill, figure marquante de l’antinazisme (34 :20), contribuant à fonder l’Institut fur Zeitgeschichte de Munich
  • La nostalgie de Berlin pour les parlementaires de Bonn (39 :00)
  • Conseils de lecture () : Nicolas Patin, La catastrophe allemande (Fayard, 2014) et Timothy Tackett, Par la volonté du peuple. Comment les députés de 1789 sont devenus révolutionnaires (Albin Michel, 1997).

 

252. Fort Huachuca, une ségrégation singulière, avec Pauline Peretz

L’invitée: Pauline Peretz, MCF HDR à Paris 8, directrice adjointe de l’IHTP

Le livre: Une armée noire. Fort Huachuca, Arizona (1941-1945), Paris, Seuil, 2022.

La discussion:

  • Un parcours académique avec des sujets variés et des champs différents (1:30)
  • Les études américaines en France (3:30)
  • Se confronter à l’histoire militaire et à ses renouvellements (5:00)
  • L’origine du livre sur Fort Huachuca (7:00)
  • Ce qui fait la singularité du lieu durant la Seconde Guerre mondiale (8:50)
  • Où on en est dans les relations raciales à ce moment ? (11:00)
  • Pourquoi mobiliser ET isoler là ces troupes africaines-américaines ? (14:40)
  • Un regard racialisé porté sur ces combattants (16:15)
  • Un lieu où se déjouent pourtant les mécanismes habituels de la ségrégation (17:45)
  • À quoi ressemblait le fort Huachuca (22:00)
  • Le club des officiers, lieu clef de la ségrégation (25:00)
  • L’hôpital, où se défait en partie cette ségrégation (28:35)
  • Un fort sous le regard de journalistes et intellectuels (32:00)
  • Faire de Huachuca une plantation ? (34:15)
  • L’Arizona et ses populations face à la guerre et à ce fort (36:00)
  • La question du corps et de la sexualité dans l’enquête (38:40)
  • Utiliser cet endroit pour remettre en cause les lieux communs historiographiques (43:05)

Les conseils et références:

 

251. Histoire et historiographie d’Al-Andalus, avec Emmanuelle Tixier du Mesnil

L’invitée : Emmanuelle Tixier du Mesnil, professeure d’histoire médiévale (Paris-Nanterre)

Le livre : Savoir et pouvoir en Al-Andalus au XIe siècle, Paris, Seuil 2022

La discussion :

  • Introduction (00:00)
  • Qu’est-ce qu’Al-Andalus ? (1:00)
  • Comment s’est construire l’image de l’Andalousie médiévale et de sa tolérance au XVIIIe siècle ? (3:00)
  • La place d’Al-Andalus dans les débats sur la nation espagnole aux XIXe-XXe siècle (7:30)
  • La dimension régionale de cette histoire (10:40)
  • À quoi ressemble la communauté savante étudiant Al-Andalus ? (11:45)
  • La montée d’une vision « démystificatrice » de cette histoire et ses implications politiques (13:20)
  • « Tolérance » vs coexistence (15:20)
  • Quelles sources pour comprendre les pratiques sociales ? (17:15) Comment les mettre en contexte ? (20:00)
  • Des termes comme « convivencia » ou « Reconquista » qui doivent être questionnés (21:50)
  • La périodisation d’Al-Andalus, plus compliquée qu’on ne le dit habituellement (24:20)
  • Pourquoi parler de « beau XIe siècle » ? (27:30)
  • Les principautés rivales des taifas : fragmentation politique mais vivacité culturelle (29:20)
  • L’ombre portée du califat disparu, et la question de la légitimité (32:00)
  • Puissance et vulnérabilité de ces royaumes (33:30)
  • La fluidité des catégories de pensée au XIe siècle (36:45)
  • L’identité arabe affirmée d’Al-Andalus (41:30)
  • Les choix d’écriture du livre (42:30)

Les conseils : La bibliomule de Cordoue (Lupano, 2021) ; Le destin (Youssef Chahine, 1997)

250. La rafle du “Vel d’hiv”, avec Laurent Joly

L’invité : Laurent Joly, directeur de recherche au CNRS

Le livre : La rafle du Vel d’Hiv. Paris, juillet 1942, Paris, Grasset, 2022.

La discussion:

  • Introduction (00:00)
  • La place marquante de la rafle du « Vel d’Hiv » dans l’histoire (01:00)
  • Les différentes strates historiographiques ayant abordé l’événement (4:00)
  • Un événement central mais sur lequel des idées fausses circulent encore (6:40)
  • Les sources policières et leurs lacunes (10:00)
  • Le fichier des « agents capteurs », document manquant (16:00)
  • La place donnée aux victimes dans l’écriture du livre (17:30)
  • Les logiques qui sont à l’origine de la rafle (24:00)
  • La politique Laval-Bousquet (26:00) et sa violation du droit (27:30)
  • Les fausses « exemptions » agissant comme des « soupapes morales » (29:00)
  • La précarité matérielle qui fragilise les victimes de la rafle (31:30)
  • Le paradoxe d’un événement meurtrier, de manière massive, mais qui échoue dans ses objectifs (33:35)
  • L’expérience concrète de la rafle et son organisation policière (38:10)
  • L’obéissance routinière de policiers, en dépit de marges de manœuvre (41:00)
  • Le chaos indescriptible qui suit la rafle et les conditions atroces qui en résultent, dont la séparation des enfants et leur déportation (44:00)
  • La « rafle après la rafle » de l’été 1942 à 1944 (46:30)
  • L’unique photo de la rafle et son histoire (51:00)

 Les conseils de lecture et les ouvrages cités dans l’émission :

  • Claude Lévy et Paul Tillard, La grande rafle du vel d’hiv, Paris, Robert Laffont, 1967.
  • Serge Klarsfeld, Vichy-Auschwitz. Le rôle de Vichy dans la « solution finale » de la question juive en France. 1942, Paris, Fayard, 1983
  • Georges Horan-Koiransky, Journal d’un interné. Drancy 1942-1943, Ivry, Créaphis, 2017 ; ’Le camp de Drancy, seuil de l’enfer juif’’ .Dessins et estampes 1942-1947, Ivry, Créaphis, 2017.
  • Lise Foisneau, Les nomades face à la guerre, 1939-1946, Paris, Kincksieck, 2022.
  • Alexandre Doulut, La déportation des juifs de France : changement d’échelle, thèse, université Paris-I, 2021.
  • Annette Muller, La petite fille du Vel d’hiv, Denoël, 1991.

 

248. Passé familial, enquête historienne, avec Camille Lefebvre

L’invitée : Camille Lefebvre, directrice de recherche au CNRS

Le livre : À l’ombre de l’histoire des autres, Paris, éditions de l’EHESS, 2022.

La discussion :

  • Introduction (00 :00)
  • À l’ombre de l’histoire familiale (1:00)
  • Un livre faisant suite à des enquêtes historiennes et familiales de plus en plus nombreuses (2:30)
  • Une démarche qui teste les limites du travail historique (6:00)
  • Les différentes strates de documentation et leurs ambiguïtés (8:00)
  • Les paradoxes du vrai et du faux des archives officielles et familiales (12:00)
  • Extrait : portrait de Mariano Peña Hernando, lu par Anna Kubišta (17:00)
  • Les surprises documentaires et biographiques en cours d’enquête (18:30)
  • Un rapport au passé intense à la génération des parents (26:30)
  • La question des langues, transmises ou non transmises, au cœur de l’enquête (28:00)
  • Une enquête nourrie par l’entraide et l’apprentissage d’autres historiographies (31:00)
  • Quatre familles confrontées à des logiques brutales de modernisation dans le dernier tiers du XIXe siècle (33:00)
  • Les rapports familiaux à la judéité et au communisme, longtemps très structurants (36:15)
  • Peut-on avoir peur de ce qu’on va trouver aux archives ? (41:00)

Les références citées dans l’émission :

  • Ivan Jablonka, Histoire des grands-parents que je n’ai pas eus, Paris, Seuil, 2012.
  • Mark Mazower, Ce que mon père n’a pas dit. Un passé russe, Paris, Seuil, 2021.
  • Daniel Mendelsohn, Les disparus, Paris, Flammarion, 2007.
  • Stéphane Audoin Rouzeau, Quelle histoire ! Un récit de filiation (1914-2014), Paris, EHESS-Gallimard-Seuil, 2013.
  • Jonathan Safran Foer, Tout est illuminé, 2003

Les conseils de Camille Lefebvre :

  • Collection « aparté » des éditions de l’EHESS
  • Jonathan Safran Foer, Tout est illuminé
  • Ruth Zylberman, 209 rue Saint-Maur, Paris Xe. Autobiographie d’un immeuble, Paris, Seuil, 2020 ; adapté du documentaire Les Enfants du 209 rue Saint-Maur

246. Biographie d’un livre d’histoire au XIXe siècle, avec Jean-Charles Geslot

L’invité : Jean-Charles Geslot, MCF à L’Université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines

Le livre : Histoire d’un livre. L’Histoire de France de Victor Duruy, Paris, CNRS éditions, 2022.

La discussion :

  • Introduction (00:00)
  • Pourquoi faire la biographie d’un livre ? (1:30)
  • Qui est Victor Duruy en 1857 ? (3:15)
  • Duruy, entre Michelet et Lavisse (4:55)
  • Où en est le genre « Histoire de France » à ce moment ? (7:30)
  • Les historiens romantiques et le recours aux documents: les débuts d’une histoire scientifique ? (9:50)
  • La rigueur discutable de Victor Duruy pour ses notes de bas de page et ses références (13:15)
  • Quel est le quotidien d’un historien au milieu du XIXe siècle ? (14:35)
  • Qui a écrit l’Histoire de France ? Le rôle des femmes d’historiens au XIXe s. (19:00)
  • Une Histoire de France pas si stéréotypée, et pas très monarchique (19:50)
  • Le XIXe siècle, sujet sensible politiquement (24:00)
  • Faire l’histoire d’un livre qui serait comme le « Pinagot » des ouvrages historiques (27:00)
  • Les difficultés de l’enquête, les apports et limites des sources (29:45)
  • À quoi ressemble matériellement ce livre ? (32:35)
  • Les multiples formes et déclinaisons du livre au XIXe siècle (35:00)
  • Des éditions pirates (37:00)
  • Le contrat chez Hachette avec des droits d’auteur très importants (38:25)
  • Un livre qui se vend bien quand l’historien est ministre… (39:50)
  • Lenteur et complexité de la composition typographique (43:00)
  • Diffusion coloniale et mondiale du livre (45:00)

Les conseils de lecture :

  • Camille Creyghton, Résurrections de Michelet, Paris, EHESS, 2019.
  • Nathalie Richard, La Vie de Jésus de Renan. La fabrique d’un best-seller, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », 2015.

245. Urbex, archives et sciences sociales, avec Nicolas Offenstadt

Pétition à signer pour défendre la possibilité de la recherche à la BNFL’invité: Nicolas Offenstadt, maître de conférences à l’université Paris-I

Le livre: Urbex. Le phénomène de l’exploration urbaine décrypté, Paris, Albin Michel, 2022.

La discussion:

  • Introduction (00:00)
  • Un intérêt croissant pour l’urbex (1:00)
  • Généalogie de l’urbex, depuis la fascination pour les ruines jusqu’à l’archéologie industrielle (3:00)
  • L’urbex, fruit des réseaux sociaux où se construisent des communautés dans les années 2000 (6:45)
  • Le milieu de l’urbex, à la fois libertaire et normé (10:25)
  • Leave footprints, take photos, le mantra de l’urbex (13:15)
  • Le discours politique de l’urbex: accès à une ville moins cadenassée ? (17:00)
  • L’urbex risque-t-elle de faire porter un regard romantique sur un passé industriel difficile ? (21:00)
  • Le lieu d’un possible croisement disciplinaire au sein des sciences sociales (géographie, sociologie, urbanisme, archéologie, histoire…) (25:00)
  • Que peut-on faire des archives trouvées en urbex ? (27:15)
  • Les aspects concrets d’une urbex: équipement, risques, etc. (33:45)
  • La pire frayeur en urbex (37:00)
  • Le plus impressionnant: la salle d’archives (40:00)
  • Le lieu pas encore urbexé (43:20)

Les références citées dans l’émission (par ordre d’apparition):

244. Artémise et l’enjeu du pouvoir féminin dans le monde grec antique, avec Violaine Sebillotte Cuchet

L’invitée : Violaine Sebillotte Cuchet, professeure d’histoire grecque à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne

Le livre : Artémise, une femme capitaine de vaisseaux en Grèce antique, Paris, Fayard, 2022.

La discussion:

  • Introduction (00:00)
  • Qui est Artémise d’Halicarnasse ? (1:00)
  • Le nom Artémise et le lien avec Artémis ainsi que l’Asie mineure (3:00)
  • Un travail qui n’est pas une biographie classique (4:20)
  • Pourquoi faire sortir ce personnage des seconds rôles ? (5:20)
  • Une figure « normale » dans le récit d’Hérodote ? (7:15)
  • L’importance du contexte d’écriture d’Hérodote pour comprendre son ambivalence envers Athènes (10:40), et le tour joué par Artémise aux Athéniens dans la bataille (11:30)
  • Artémise, une Amazone ? (15:00)
  • La diversité des régimes de genre dans l’Antiquité grecque, que l’athénocentrisme des sources fait perdre de vue (17:00)
  • Antiquité et stéréotypes de genre (18:30)
  • Clivages de sexe et autres clivages sociaux (20:00)
  • Halicarnasse, une cité de « middle ground » (21:20)
  • Relativiser et complexifier la coupure Grecs / barbares (24:00)
  • La question du pouvoir féminin à repenser dans l’ensemble du monde grec (29:30)
  • Relire ces enjeux grâce aux inscriptions (33:00)
  • Remettre en cause l’idée de la cité comme « club d’hommes » (36:30)
  • Quels sont les contours d’une communauté politique grecque ? Faut-il suivre le modèle défini par Aristote ? (39:30)

Les références évoquées dans le podcast:

  • Richard White, Le Middle Ground. Indiens, Empires et Républiques dans la région des Grands Lacs, 1650-1815 · Toulouse, Anacharsis, 2009 [1991]
  • Travaux sur le « middle ground » dans l’antiquité d’Irad Malkin
  • John Myres, Herodotus, father of history, Oxford, Clarendon Press, 1953.
  • Projet Eurykléia
  • Archéologie du genre

Le conseil de lecture: Virginie Despentes, King Kong Théorie

242. Métamorphoses du livre antique et médiéval, avec Filippo Ronconi

L’invité : Filippo Ronconi, maître de conférences à l’EHESS

Le livre : Aux racines du livre. Métamorphoses d’un objet de l’Antiquité au Moyen âge, Paris, éditions de l’EHESS, 2022.

La discussion:

  • Introduction (00:00)
  • La « généalogie académique » d’un byzantiniste, paléographe-codicologue, philologue (1:00)
  • L’inscription institutionnelle de la paléographie, et la divergence entre versant latin et versant grec (9:00)
  • La numérisation des manuscrits, enjeu contemporain fondamental (18:00)
  • Les mutations du livre dans les sociétés anciennes, déclenchées par les « lecteurs moyens » ? (26:10)
  • Le passage du rouleau (volumen) au livre relié (codex), plus précoce qu’on ne l’avait dit (32:40)
  • Le statut de l’auteur, lui aussi bouleversé par ce changement matériel (38:25)
  • La fin de l’antiquité, fin du lecteur moyen ? (44:30)
  • Comment le parchemin remplace le papyrus ? (49:20)

Les émissions sur des sujets proches:

Les références citées dans le podcast:

  • Umberto Eco, De bibliotheca, 1981.
  • Henri-Irénée Marrou, Décadence romaine ou antiquité tardive ?, Paris, Seuil, 1977.
  • Bryan Ward-Perkins, La chute de Rome, Paris, Alma, 2014.

Le conseil de lecture : Roger Chartier, Guglielmo Cavallo, Histoire de la lecture dans le monde occidental, Paris : Éd. du Seuil, 1997.

240. Difficile dénazification allemande, avec Marie-Bénédicte Vincent

L’invitée : Marie-Bénédicte Vincent, professeure d’histoire contemporaine à l’université de Franche-Comté

Le livre : La dénazification des fonctionnaires en Allemagne de l’ouest, Paris, éditions du CNRS, 2022.

La discussion :

  • Introduction (00:00)
  • Pourquoi faire l’histoire de la dénazification ? (1:20)
  • Les fonctionnaires, un bon objet d’étude ? (3:00)
  • La littérature s’est emparée de la dénazification avant l’histoire (5:00)
  • Où en est l’historiographie de la dénazification ? (6:00)
  • Comment mettre à distance un sujet qui provoque des réactions vives ? (8:00)
  • L’apport de l’histoire sociale pour l’étude de la question (10:20)
  • Le sens des mots: épuration, dénazification, désépuration (12:00)
  • L’article 131, clef du processus d’épuration-désépuration des fonctionnaires (14:45)
  • Comment définir les « anciens nazis » ? (18:00) Avec quelle sémantique ? (21:00)
  • Le consensus pour la réintégration d’anciens nazis, et ses limites (25:00)
  • La tension RFA / RDA sur la question de la nazification (30:00)
  • Les acteurs et lobbies militant pour la réintégration d’anciens nazis (31:15)
  • Le registre de la victimisation d’anciens nazis (33:20)
  • La façon dont les historiens, dont l’Institut fur Zeitgeschichte de Munich, sont impliqués dans les procédures (41:00)
  • Comment prend fin la réintégration des anciens nazis dans les années 1960-1970 (44:00)