252. Fort Huachuca, une ségrégation singulière, avec Pauline Peretz

L’invitée: Pauline Peretz, MCF HDR à Paris 8, directrice adjointe de l’IHTP

Le livre: Une armée noire. Fort Huachuca, Arizona (1941-1945), Paris, Seuil, 2022.

La discussion:

  • Un parcours académique avec des sujets variés et des champs différents (1:30)
  • Les études américaines en France (3:30)
  • Se confronter à l’histoire militaire et à ses renouvellements (5:00)
  • L’origine du livre sur Fort Huachuca (7:00)
  • Ce qui fait la singularité du lieu durant la Seconde Guerre mondiale (8:50)
  • Où on en est dans les relations raciales à ce moment ? (11:00)
  • Pourquoi mobiliser ET isoler là ces troupes africaines-américaines ? (14:40)
  • Un regard racialisé porté sur ces combattants (16:15)
  • Un lieu où se déjouent pourtant les mécanismes habituels de la ségrégation (17:45)
  • À quoi ressemblait le fort Huachuca (22:00)
  • Le club des officiers, lieu clef de la ségrégation (25:00)
  • L’hôpital, où se défait en partie cette ségrégation (28:35)
  • Un fort sous le regard de journalistes et intellectuels (32:00)
  • Faire de Huachuca une plantation ? (34:15)
  • L’Arizona et ses populations face à la guerre et à ce fort (36:00)
  • La question du corps et de la sexualité dans l’enquête (38:40)
  • Utiliser cet endroit pour remettre en cause les lieux communs historiographiques (43:05)

Les conseils et références:

 

251. Histoire et historiographie d’Al-Andalus, avec Emmanuelle Tixier du Mesnil

L’invitée : Emmanuelle Tixier du Mesnil, professeure d’histoire médiévale (Paris-Nanterre)

Le livre : Savoir et pouvoir en Al-Andalus au XIe siècle, Paris, Seuil 2022

La discussion :

  • Introduction (00:00)
  • Qu’est-ce qu’Al-Andalus ? (1:00)
  • Comment s’est construire l’image de l’Andalousie médiévale et de sa tolérance au XVIIIe siècle ? (3:00)
  • La place d’Al-Andalus dans les débats sur la nation espagnole aux XIXe-XXe siècle (7:30)
  • La dimension régionale de cette histoire (10:40)
  • À quoi ressemble la communauté savante étudiant Al-Andalus ? (11:45)
  • La montée d’une vision « démystificatrice » de cette histoire et ses implications politiques (13:20)
  • « Tolérance » vs coexistence (15:20)
  • Quelles sources pour comprendre les pratiques sociales ? (17:15) Comment les mettre en contexte ? (20:00)
  • Des termes comme « convivencia » ou « Reconquista » qui doivent être questionnés (21:50)
  • La périodisation d’Al-Andalus, plus compliquée qu’on ne le dit habituellement (24:20)
  • Pourquoi parler de « beau XIe siècle » ? (27:30)
  • Les principautés rivales des taifas : fragmentation politique mais vivacité culturelle (29:20)
  • L’ombre portée du califat disparu, et la question de la légitimité (32:00)
  • Puissance et vulnérabilité de ces royaumes (33:30)
  • La fluidité des catégories de pensée au XIe siècle (36:45)
  • L’identité arabe affirmée d’Al-Andalus (41:30)
  • Les choix d’écriture du livre (42:30)

Les conseils : La bibliomule de Cordoue (Lupano, 2021) ; Le destin (Youssef Chahine, 1997)

250. La rafle du “Vel d’hiv”, avec Laurent Joly

L’invité : Laurent Joly, directeur de recherche au CNRS

Le livre : La rafle du Vel d’Hiv. Paris, juillet 1942, Paris, Grasset, 2022.

La discussion:

  • Introduction (00:00)
  • La place marquante de la rafle du « Vel d’Hiv » dans l’histoire (01:00)
  • Les différentes strates historiographiques ayant abordé l’événement (4:00)
  • Un événement central mais sur lequel des idées fausses circulent encore (6:40)
  • Les sources policières et leurs lacunes (10:00)
  • Le fichier des « agents capteurs », document manquant (16:00)
  • La place donnée aux victimes dans l’écriture du livre (17:30)
  • Les logiques qui sont à l’origine de la rafle (24:00)
  • La politique Laval-Bousquet (26:00) et sa violation du droit (27:30)
  • Les fausses « exemptions » agissant comme des « soupapes morales » (29:00)
  • La précarité matérielle qui fragilise les victimes de la rafle (31:30)
  • Le paradoxe d’un événement meurtrier, de manière massive, mais qui échoue dans ses objectifs (33:35)
  • L’expérience concrète de la rafle et son organisation policière (38:10)
  • L’obéissance routinière de policiers, en dépit de marges de manœuvre (41:00)
  • Le chaos indescriptible qui suit la rafle et les conditions atroces qui en résultent, dont la séparation des enfants et leur déportation (44:00)
  • La « rafle après la rafle » de l’été 1942 à 1944 (46:30)
  • L’unique photo de la rafle et son histoire (51:00)

 Les conseils de lecture et les ouvrages cités dans l’émission :

  • Claude Lévy et Paul Tillard, La grande rafle du vel d’hiv, Paris, Robert Laffont, 1967.
  • Serge Klarsfeld, Vichy-Auschwitz. Le rôle de Vichy dans la « solution finale » de la question juive en France. 1942, Paris, Fayard, 1983
  • Georges Horan-Koiransky, Journal d’un interné. Drancy 1942-1943, Ivry, Créaphis, 2017 ; ’Le camp de Drancy, seuil de l’enfer juif’’ .Dessins et estampes 1942-1947, Ivry, Créaphis, 2017.
  • Lise Foisneau, Les nomades face à la guerre, 1939-1946, Paris, Kincksieck, 2022.
  • Alexandre Doulut, La déportation des juifs de France : changement d’échelle, thèse, université Paris-I, 2021.
  • Annette Muller, La petite fille du Vel d’hiv, Denoël, 1991.

 

248. Passé familial, enquête historienne, avec Camille Lefebvre

L’invitée : Camille Lefebvre, directrice de recherche au CNRS

Le livre : À l’ombre de l’histoire des autres, Paris, éditions de l’EHESS, 2022.

La discussion :

  • Introduction (00 :00)
  • À l’ombre de l’histoire familiale (1:00)
  • Un livre faisant suite à des enquêtes historiennes et familiales de plus en plus nombreuses (2:30)
  • Une démarche qui teste les limites du travail historique (6:00)
  • Les différentes strates de documentation et leurs ambiguïtés (8:00)
  • Les paradoxes du vrai et du faux des archives officielles et familiales (12:00)
  • Extrait : portrait de Mariano Peña Hernando, lu par Anna Kubišta (17:00)
  • Les surprises documentaires et biographiques en cours d’enquête (18:30)
  • Un rapport au passé intense à la génération des parents (26:30)
  • La question des langues, transmises ou non transmises, au cœur de l’enquête (28:00)
  • Une enquête nourrie par l’entraide et l’apprentissage d’autres historiographies (31:00)
  • Quatre familles confrontées à des logiques brutales de modernisation dans le dernier tiers du XIXe siècle (33:00)
  • Les rapports familiaux à la judéité et au communisme, longtemps très structurants (36:15)
  • Peut-on avoir peur de ce qu’on va trouver aux archives ? (41:00)

Les références citées dans l’émission :

  • Ivan Jablonka, Histoire des grands-parents que je n’ai pas eus, Paris, Seuil, 2012.
  • Mark Mazower, Ce que mon père n’a pas dit. Un passé russe, Paris, Seuil, 2021.
  • Daniel Mendelsohn, Les disparus, Paris, Flammarion, 2007.
  • Stéphane Audoin Rouzeau, Quelle histoire ! Un récit de filiation (1914-2014), Paris, EHESS-Gallimard-Seuil, 2013.
  • Jonathan Safran Foer, Tout est illuminé, 2003

Les conseils de Camille Lefebvre :

  • Collection « aparté » des éditions de l’EHESS
  • Jonathan Safran Foer, Tout est illuminé
  • Ruth Zylberman, 209 rue Saint-Maur, Paris Xe. Autobiographie d’un immeuble, Paris, Seuil, 2020 ; adapté du documentaire Les Enfants du 209 rue Saint-Maur

246. Biographie d’un livre d’histoire au XIXe siècle, avec Jean-Charles Geslot

L’invité : Jean-Charles Geslot, MCF à L’Université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines

Le livre : Histoire d’un livre. L’Histoire de France de Victor Duruy, Paris, CNRS éditions, 2022.

La discussion :

  • Introduction (00:00)
  • Pourquoi faire la biographie d’un livre ? (1:30)
  • Qui est Victor Duruy en 1857 ? (3:15)
  • Duruy, entre Michelet et Lavisse (4:55)
  • Où en est le genre « Histoire de France » à ce moment ? (7:30)
  • Les historiens romantiques et le recours aux documents: les débuts d’une histoire scientifique ? (9:50)
  • La rigueur discutable de Victor Duruy pour ses notes de bas de page et ses références (13:15)
  • Quel est le quotidien d’un historien au milieu du XIXe siècle ? (14:35)
  • Qui a écrit l’Histoire de France ? Le rôle des femmes d’historiens au XIXe s. (19:00)
  • Une Histoire de France pas si stéréotypée, et pas très monarchique (19:50)
  • Le XIXe siècle, sujet sensible politiquement (24:00)
  • Faire l’histoire d’un livre qui serait comme le « Pinagot » des ouvrages historiques (27:00)
  • Les difficultés de l’enquête, les apports et limites des sources (29:45)
  • À quoi ressemble matériellement ce livre ? (32:35)
  • Les multiples formes et déclinaisons du livre au XIXe siècle (35:00)
  • Des éditions pirates (37:00)
  • Le contrat chez Hachette avec des droits d’auteur très importants (38:25)
  • Un livre qui se vend bien quand l’historien est ministre… (39:50)
  • Lenteur et complexité de la composition typographique (43:00)
  • Diffusion coloniale et mondiale du livre (45:00)

Les conseils de lecture :

  • Camille Creyghton, Résurrections de Michelet, Paris, EHESS, 2019.
  • Nathalie Richard, La Vie de Jésus de Renan. La fabrique d’un best-seller, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », 2015.

245. Urbex, archives et sciences sociales, avec Nicolas Offenstadt

Pétition à signer pour défendre la possibilité de la recherche à la BNFL’invité: Nicolas Offenstadt, maître de conférences à l’université Paris-I

Le livre: Urbex. Le phénomène de l’exploration urbaine décrypté, Paris, Albin Michel, 2022.

La discussion:

  • Introduction (00:00)
  • Un intérêt croissant pour l’urbex (1:00)
  • Généalogie de l’urbex, depuis la fascination pour les ruines jusqu’à l’archéologie industrielle (3:00)
  • L’urbex, fruit des réseaux sociaux où se construisent des communautés dans les années 2000 (6:45)
  • Le milieu de l’urbex, à la fois libertaire et normé (10:25)
  • Leave footprints, take photos, le mantra de l’urbex (13:15)
  • Le discours politique de l’urbex: accès à une ville moins cadenassée ? (17:00)
  • L’urbex risque-t-elle de faire porter un regard romantique sur un passé industriel difficile ? (21:00)
  • Le lieu d’un possible croisement disciplinaire au sein des sciences sociales (géographie, sociologie, urbanisme, archéologie, histoire…) (25:00)
  • Que peut-on faire des archives trouvées en urbex ? (27:15)
  • Les aspects concrets d’une urbex: équipement, risques, etc. (33:45)
  • La pire frayeur en urbex (37:00)
  • Le plus impressionnant: la salle d’archives (40:00)
  • Le lieu pas encore urbexé (43:20)

Les références citées dans l’émission (par ordre d’apparition):

244. Artémise et l’enjeu du pouvoir féminin dans le monde grec antique, avec Violaine Sebillotte Cuchet

L’invitée : Violaine Sebillotte Cuchet, professeure d’histoire grecque à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne

Le livre : Artémise, une femme capitaine de vaisseaux en Grèce antique, Paris, Fayard, 2022.

La discussion:

  • Introduction (00:00)
  • Qui est Artémise d’Halicarnasse ? (1:00)
  • Le nom Artémise et le lien avec Artémis ainsi que l’Asie mineure (3:00)
  • Un travail qui n’est pas une biographie classique (4:20)
  • Pourquoi faire sortir ce personnage des seconds rôles ? (5:20)
  • Une figure « normale » dans le récit d’Hérodote ? (7:15)
  • L’importance du contexte d’écriture d’Hérodote pour comprendre son ambivalence envers Athènes (10:40), et le tour joué par Artémise aux Athéniens dans la bataille (11:30)
  • Artémise, une Amazone ? (15:00)
  • La diversité des régimes de genre dans l’Antiquité grecque, que l’athénocentrisme des sources fait perdre de vue (17:00)
  • Antiquité et stéréotypes de genre (18:30)
  • Clivages de sexe et autres clivages sociaux (20:00)
  • Halicarnasse, une cité de « middle ground » (21:20)
  • Relativiser et complexifier la coupure Grecs / barbares (24:00)
  • La question du pouvoir féminin à repenser dans l’ensemble du monde grec (29:30)
  • Relire ces enjeux grâce aux inscriptions (33:00)
  • Remettre en cause l’idée de la cité comme « club d’hommes » (36:30)
  • Quels sont les contours d’une communauté politique grecque ? Faut-il suivre le modèle défini par Aristote ? (39:30)

Les références évoquées dans le podcast:

  • Richard White, Le Middle Ground. Indiens, Empires et Républiques dans la région des Grands Lacs, 1650-1815 · Toulouse, Anacharsis, 2009 [1991]
  • Travaux sur le « middle ground » dans l’antiquité d’Irad Malkin
  • John Myres, Herodotus, father of history, Oxford, Clarendon Press, 1953.
  • Projet Eurykléia
  • Archéologie du genre

Le conseil de lecture: Virginie Despentes, King Kong Théorie

242. Métamorphoses du livre antique et médiéval, avec Filippo Ronconi

L’invité : Filippo Ronconi, maître de conférences à l’EHESS

Le livre : Aux racines du livre. Métamorphoses d’un objet de l’Antiquité au Moyen âge, Paris, éditions de l’EHESS, 2022.

La discussion:

  • Introduction (00:00)
  • La « généalogie académique » d’un byzantiniste, paléographe-codicologue, philologue (1:00)
  • L’inscription institutionnelle de la paléographie, et la divergence entre versant latin et versant grec (9:00)
  • La numérisation des manuscrits, enjeu contemporain fondamental (18:00)
  • Les mutations du livre dans les sociétés anciennes, déclenchées par les « lecteurs moyens » ? (26:10)
  • Le passage du rouleau (volumen) au livre relié (codex), plus précoce qu’on ne l’avait dit (32:40)
  • Le statut de l’auteur, lui aussi bouleversé par ce changement matériel (38:25)
  • La fin de l’antiquité, fin du lecteur moyen ? (44:30)
  • Comment le parchemin remplace le papyrus ? (49:20)

Les émissions sur des sujets proches:

Les références citées dans le podcast:

  • Umberto Eco, De bibliotheca, 1981.
  • Henri-Irénée Marrou, Décadence romaine ou antiquité tardive ?, Paris, Seuil, 1977.
  • Bryan Ward-Perkins, La chute de Rome, Paris, Alma, 2014.

Le conseil de lecture : Roger Chartier, Guglielmo Cavallo, Histoire de la lecture dans le monde occidental, Paris : Éd. du Seuil, 1997.

240. Difficile dénazification allemande, avec Marie-Bénédicte Vincent

L’invitée : Marie-Bénédicte Vincent, professeure d’histoire contemporaine à l’université de Franche-Comté

Le livre : La dénazification des fonctionnaires en Allemagne de l’ouest, Paris, éditions du CNRS, 2022.

La discussion :

  • Introduction (00:00)
  • Pourquoi faire l’histoire de la dénazification ? (1:20)
  • Les fonctionnaires, un bon objet d’étude ? (3:00)
  • La littérature s’est emparée de la dénazification avant l’histoire (5:00)
  • Où en est l’historiographie de la dénazification ? (6:00)
  • Comment mettre à distance un sujet qui provoque des réactions vives ? (8:00)
  • L’apport de l’histoire sociale pour l’étude de la question (10:20)
  • Le sens des mots: épuration, dénazification, désépuration (12:00)
  • L’article 131, clef du processus d’épuration-désépuration des fonctionnaires (14:45)
  • Comment définir les « anciens nazis » ? (18:00) Avec quelle sémantique ? (21:00)
  • Le consensus pour la réintégration d’anciens nazis, et ses limites (25:00)
  • La tension RFA / RDA sur la question de la nazification (30:00)
  • Les acteurs et lobbies militant pour la réintégration d’anciens nazis (31:15)
  • Le registre de la victimisation d’anciens nazis (33:20)
  • La façon dont les historiens, dont l’Institut fur Zeitgeschichte de Munich, sont impliqués dans les procédures (41:00)
  • Comment prend fin la réintégration des anciens nazis dans les années 1960-1970 (44:00)

238. Chefs révolutionnaires, avec David A. Bell

L’invité : David A. Bell, professeur à l’université Princeton

Le livre : Le culte des chefs. Charisme et pouvoir à l’âge des révolutions, Paris, Fayard, 2022.

La discussion :

  • Introduction (00:00)
  • Pourquoi étudier ensemble cinq « hommes à cheval » de la fin du XVIIIe siècle ? (1:20)
  • Le paradoxe d’hommes autoritaires nés de révolutions dites démocratiques (4:45)
  • Pourquoi une conception moderne du charisme émerge-t-elle dans cette période ? (10:00)
  • Un charisme construit et véhiculé par l’imprimé (14:00)
  • En quoi les conceptions du charisme changent après 1750 ? (16:00)
  • Que rôle joue l’apparence physique dans la construction du charisme ? (19:40)
  • Le charisme entendu comme une relation entre un chef, un entourage et un public (23 :00), avant tout pour les élites lettrées ? (24:00)
  • Quel lien entre sécularisation religieuse et culte des chefs ? (26:00)
  • Un modèle de virilité caractéristique de la période (28:40)
  • Robespierre, contre-exemple de la démonstration ? (30:30)
  • La construction charismatique de Toussaint Louverture compliquée par son origine d’esclave africain (35:05)
  • Un livre qui permet d’historiciser le phénomène Trump et la politique contemporaine ? (39:20)
  • Quelle place du « grand homme » dans l’historiographie ? (43:15)

Les références citées dans l’émission :

  • Table ronde de H-Diplo sur le livre de David Bell
  • Benedict Anderson, L’imaginaire national. Réflexions sur l’origine et l’essor du nationalisme, Paris, La découverte, 2006 [1983]
  • Robert B. Palmer, The Age of the Democratic Revolution: A Political History of Europe & America, 1760-1800, Princeton, Princeton University Press, 1969.
  • Jean-Claude Monod, Qu’est-ce qu’un chef en démocratie ? Politiques du charisme, Paris, Seuil, 2012.
  • Cristina Soriano, Tides of Revolution. Information, Insurgencies, and the Crisis of Colonial Rule in Venezuela, Albuquerque, University of New Mexico Press, 2018.

Le conseil de lecture : Antoine Lilti, Figures publiques. L’invention de la célébrité, 1750-1850, Paris, Fayard, 2014